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Nominations : Un point de chute en or pour l’épouse du chef d’état-major général des armées !
Tenu le 10 août, le dernier conseil des ministres d’avant l’ouverture de la campagne électorale de la présidentielle 2016, a été l’occasion, pour le président de la République, d’offrir à l’épouse du patron des Forces armées gabonaises un poste dans le très riche Office des ports et rades du Gabon (Oprag).
Le Général Auguste-Roger Bibaye Itandas, chef d’état-major général des armées. © defense-nationale.gouv.ga
C’est une nomination qui n’est pas passée inaperçue. Léonie Bibaye Itandas a été nommée Conseiller du directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon, un établissement public qui jouit de l’autonomie financière et que l’on dit très riche. Un établissement qui verse des salaires mirobolants et offre de nombreux avantages à ses hauts cadres et cadres.
Si l’arrivée au même poste et dans la même entreprise publique de Ntéra Etoua et de Christian Amogho est perçue comme une «récompense» à des soutiens sûrs du président de la République, celle de l’ancienne élève du Collège Bessieux et du Lycée Djoué Dabany, qui a ensuite étudié à l’Université Omar-Bongo avant de se rendre à l’Université Paris VIII (Saint-Denis, France) est, en revanche, l’objet de questionnements, à quelques jours de l’élection présidentielle.
Le Général Auguste-Roger Bibaye Itandas est en effet à la tête des Forces armées gabonaises depuis mars 2015, et les effectifs de ce corps vont sans doute être déployés sur les grands centres urbains au moment et après l’élection présidentielle.
La nomination de son épouse intervient à un moment où le climat politique est tendu, et où toutes les manifestations de l’opposition sont «lourdement» réprimées par les hommes en uniforme.
10 Commentaires
Félicitation.
Maintenant où est le rapport avec l’Oprag et sa femme??? Et le problème est où?
On sait tous que c’est très normal dans notre pays, que les hommes du pouvoir place leurs parents, femmes, petites amies et petits amis, amis et connaissances à des poste de choix. Ce n’est pas la première et non la dernière d’ailleurs.
La nomination de son épouse intervient à un moment où le climat politique est tendu, et où toutes les manifestations de l’opposition sont «lourdement» réprimées par les hommes en uniforme
Je ne vois vraiment pas le lien; mieux merci de mieux nous édifier.
Le faussaire du Palais et ses acolytes sécurisent le vote en comblant ou remplissant le ventre de l’épouse de celui qui se chargera de relayer et d’exécuter les ordres de répression des révoltés du résultat électoral frauduleux à venir. C’est de la stratégie de bas étage. Même aux bistrots du quartier, on fait mieux.
A quelques jours de l’échéance électorale, la suspension de telles attributions de postes aurait du prévaloir. Mais au royaume des faussaires, tout est possible. La décence, les remords, la droiture et j’en passe ne sont pas de leur monde.
Nous avons déjà cumulé près de 50 ans de retard, les « 50 retards », qui exigeront autant d’années sinon le double pour corriger nos profondes tares et surtout redresser ce pays alors appauvri et devenu champ de ruines.
Tout cela est illogique et ne concours pas a l’égalité des chances comment comprendre qu’en cette période de crise l’Oprag est besoin de neuf conseillers en quoi?
L’avenir nous le dira
tout ca ne nous interesse pas!!! Ali ton règne est fini… ON ARRIVE!!!
on vote PING
S’il y a des calculs derrière cette nomination, gloire à Eux! Cependant, c’est auprès du DG de l’OPRAG et l’ensemble des employés qu’elle doit montrer ses compétences avérées.
Compétences? Demandez-lui comment elle a fait pour être diplômée à l’université de Paris VIII. Tout se sait dans les universités françaises. Ici au moins, on ne donne pas les notes en ayant des longues jambes sur des escarpins, une jupe ou une robe presque juste au corps, sculptant toutes les courbes qui versent le moindre des passants dans l’ivresse.
Ramenons quelques vérités:
1- L’OPRAG est la société des BONGO depuis plus de 50 ans.
2- L’Etat gabonais ne voit aucun centime de cette société dont les revenus sont entièrement virés au Maroc
3- Il n’y a que la famille BONGO qui dirige cette société
4- Elle exempte de tout contrôle fiscal
5- Quand on est du Haut-Ogooué, on a 9 chances sur 10 pour y être recruté, y compris quand on est « ignare » comme « moi ».
6- Les BONGO organisent via l’OPRAG une immense contrebande
faite des produits alimentaires avariés, mais aussi d’immenses quantités de drogue, de divers équipements surfacturés.
Gabon Port Management qui est une partie de l’OPRAG dissimule mal sa prétendue autonomie.
Voilà le Gabon et son égalité des chances!!!!!
Bjr: l’armée, l’oprag, et la femme du chef d’état major. Trouvez l’intrus?!