La Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII) sort peu à peu sa tête de l’eau. Selon son PCA, l’État a mis à disposition des moyens lui permettant d’améliorer sa flotte.

La CNNII devrait renforcer sa flotte. © Facebook

 

«Nous étions bloqués sur les modifications des organes qui devaient nous permettre de fonctionner», a déclaré au micro de Radio Gabon, le président du Conseil d’administration, (PCA) de la Compagnie nationale de navigation intérieure et internationale (CNNII), Oumarou Baba Toukour. Considérant la compagnie qui semble depuis plusieurs années naviguer en eau trouble comme «un fils de fantôme», il assure que sa tête sort peu à peu de l’eau. A en croire son propos, pour surmonter les différentes difficultés auxquelles se heurte la compagnie, des rencontres se sont tenues avec «des hautes autorités de la République». A l’issue de ces rencontres, a-t-il indiqué, «la décision a été prise que le ministère de l’Économie et des finances porte des parts du fantôme qui était notre ancêtre».

Y voyant un pas vers des jours meilleurs, Oumarou Baba Toukour laisse entendre que sur cette base, des dispositions réglementaires permettront à la CNNII de bénéficier d’une palette d’avantages dont les avantages fiscaux et douaniers, conformément à la loi de finances, des droits de trafic, etc. «Ce sera une grosse bouffée de chaleur sur les revenus de la CNNII même pour les agents. Ça fait une source de revenus supplémentaires que l’État vient de donner ce week-end», a-t-il commenté. «L’argent permettant de terminer notre navire que nous négocions avec Seamed. Si on a autant de navires, il faudrait qu’on nous concède des parts de marché obligatoires en tant qu’armement national», a fait savoir Oumarou Baba Toukour.

Le 11 mai 2022, l’entreprise avait signé avec le groupe Seamed France, un accord de partenariat pour renforcer sa flotte et ses équipements. Ce partenariat devrait contribuer à la dynamisation de l’offre publique de transport maritime de fret et de passagers au niveau national et sous régional. «Les statuts aussi étaient bloquant parce qu’il y avait des dispositions qui ne permettaient pas aux financier de donner de l’argent. Théoriquement, nous sommes invités en septembre à Barcelone pour finaliser ce partenariat», a déclaré Oumarou Baba Toukour.

 
GR
 

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