En prélude à la reprise du championnat national de football de première et de deuxième division, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Franck Nguema, les représentants de Fédération gabonaise de football (Fegafoot), de la Ligue nationale de football (Linaf) et ceux des 24 clubs ont signé le 26 avril à Libreville, accord définissant et fixant les contours des engagements des uns et des autres avant le lancement du championnat le 14 mai prochain.

Le ministre des Sports, Franck Nguema, remettant l’exemplaire de la Convention. © D.R.

 

Prévu démarrer le 14 mais après près de deux années d’arrêt, le championnat national de football de première et de deuxième division (D1 et D2) devraient cette fois-ci reprendre en mai. Pour que les choses se déroulent sans anicroches et dans de meilleures conditions, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Franck Nguema, a présidé le 26 avril une séance de travail avec toutes les parties prenantes de la mise en valeur de ce sport. Cette réunion a débouché sur la signature d’un accord entre le ministère, la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), la Ligue nationale de football (Linaf) et les 24 clubs participants au championnat.

Selon Franck Nguema indique qu’après les instructions du chef de l’Etat, le ministère en charge des Sports et celui du Budget ont étudié les possibilités de financement du championnat national de football professionnel, saison sportive 2021/2002. «Malgré un contexte économique et financier difficile dû à l’impact de la pandémie de Covid-19, ce travail a eu un aboutissement heureux, car le Trésor public a mis à la disposition de la Linaf, le 22 avril 2022, les fonds nécessaires pour la relance de ladite compétition de portée nationale», a-t-il déclaré.

Quelques instantanés de la séance de travail en prélude au National foot 2021-2022. © D.R.

La convention s’appuie sur les résolutions de la réforme du modèle sportif, économique et social issues des Assises du championnat national de football professionnel, tenue du 10 au 22 mai 2021 à Libreville.

Elle met en application les principes de mutualisation des charges des clubs de D1 et D2, c’est-à-dire le paiement direct par guichet unique de la Linaf des salaires des joueurs et entraineurs ; des frais de transport, hébergement et restauration des équipes lors de leurs déplacements ; des frais du suivi médical périodique des joueurs et des arbitres.

Elle oblige également la mise en place d’un contrat sportif type obligatoire signé entre les clubs, les joueurs et les entraineurs, de même qu’il y a obligation de bancarisation de ces derniers pour le paiement de leurs salaires. «Certes, le chef de l’Etat a redonné une nouvelle chance au National foot D1 et D2 pour permettre à des milliers de jeunes gabonais de s’insérer professionnellement par le sport, mais cela ne se fait pas à n’importe quel prix pour l’Etat», a prévenu Franck Nguema.

«Pour le président de la République, a-t-il ajouté, la bonne gouvernance des fonds alloués par l’État sera impérative, le respect des athlètes devra être le leitmotiv, car les performances sportives dépendent d’eux, les bons résultats dans les compétitions continentales pour faire rayonner le Gabon doivent être au rendez-vous. Ce sont des objectifs attendus par les Gabonais et les clubs de football professionnels doivent les atteindre».

Rendez-vous le 14 mai au stade pour la reprise de ce championnat dans sa phase transitoire, en espérant du beau spectacle, l’attraction des foules et une compétitivité saine.

 
GR
 

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