Dans le cadre de la poursuite des négociations du mouvement d’humeur déclenché le 11 septembre dernier par le collectif des travailleurs de la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok, la ministre du Travail, Solange Nguiakie a effectué une descente de terrain. Ce, afin de s’assurer de l’avancée du dialogue entre les employés et leurs responsables et encourager la reprise des activités dans ce «fleuron de l’économie gabonaise». 

La ministre du Travail, Solange Nguiakie rassurant les travailleurs de la ZIS de Nkok, le 3 octobre 2023. © D.R.

 

La ministre du Travail et de la Lutte contre le chômage, Solange Nguiakie s’est rendue le 3 octobre 2023 dans la Zone d’investissement spéciale (ZIS) de Nkok afin de s’enquérir de l’évolution de la situation, après le mouvement d’humeur des employés le mois dernier. Il était question pour le membre du gouvernement d’échanger avec les employeurs, puis les délégués du personnel sur le climat qui prévaut actuellement dans la ZIS de Nkok et le processus de résolution du conflit en cours. 

«Il fallait que je vienne porter un message du gouvernement de la Transition qui est de leur dire que nous ne sommes pas là pour chasser les investisseurs. La zone de Nkok c’est le fleuron de notre économie, donc lorsqu’il y a des mouvements ici, nous venons d’abord les rassurer, pour dire que nous sommes là pour les accompagner, mais pour faire également en sorte que les employés qui y travaillent, travaillent dans de bonnes conditions», a déclaré Solange Nguiakie. 

Le membre du gouvernement a tenu d’une part, à rassurer les investisseurs sur la volonté des plus hautes autorités de poursuivre la collaboration tout en respectant la réglementation en vigueur, en République gabonaise et d’autre part, à rassurer les travailleurs de la prise en compte de leurs revendications. «Je voudrais tout simplement vous rassurer que vos préoccupations sont prises en comptes. Et qu’on va signer un procès-verbal qui va servir de base pour le règlement de tous vos problèmes», a-t-elle promis aux travailleurs. Les revendications des travailleurs dans la ZIS de Nkok sont énormes et ne sont pas nouvelles. Elles devraient trouver solutions par ordre de priorité, selon le ministère du Travail.

 
GR
 

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