Le maire de la commune, Richard Désiré Mamouaka, assure que «l’argent est disponible au Trésor public», en attendant la validation de la direction générale des Marchés publics (DGMP) pour le démarrage des travaux après l’identification des zones concernées et les appels d’offres émis.

Le pont de la Ngounié vu de nuit. © Facebook/Oeildusud

 

Le maire de la commune, Richard Désiré Mamouaka, invité du Grand Mbandja, le 10 octobre 2022. © Capture d’écran/Gabon 1ère

Reçu lundi sur le plateau délocalisé de l’émission Le Grand Mbandja de Gabon 1ère, Richard Désiré Mamouaka s’est voulu rassurant au sujet de l’électrification et de l’adduction en eau dans sa commune qui, à l’instar d’autres localités du Gabon, subit des avaries en liées aux «problèmes de gestion interne» de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Mais pour ce qui relève de sa compétence, il entend bien améliorer les conditions de vie de ses administrés, notamment dans les zones qui sont mal ou pas du tout couvertes jusqu’à lors.

Aussi, le maire de la commune de Mouila a-t-il annoncé que, depuis près de trois ans, une opération d’identification des «zones enclavées, où il n’y a ni eau ni électricité» a été lancée dans les deux arrondissements de la commune.  «Nous avons inscrit pour près de 400 millions de FCFA (dans le budget) pour l’électrification des zones qui ne sont pas desservies par la SEEG», a informé l’édile de Mouila devant plusieurs notables de la ville.

«C’est passé par appel d’offres. Nous attendons seulement le retour des Marchés publics pour que ça commence. L’argent est disponible au Trésor», a-t-il assuré, non sans préciser que, comme dans de nombreuses localités du pays, «à Mouila, l’électricité est fournie grâce aux groupes électrogènes, parce que la centrale de Bongolo connaît des problèmes aujourd’hui. Il faut plusieurs milliards de francs pour la réparer».

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire