Mort subite d’Edou Nguema : La Fegafoot fait le point à la tutelle des Sports

 

Le décès du jeune Franck Djessy Edou Nguema lors de la rencontre opposant les Aigles de Belinga de Makokou à Missimba FC de Koula-Moutou, le 14 janvier, continue de tarauder les esprits. La 2e vice-présidente de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), Ida Clémence Ossey, et ses collaborateurs sont allés faire le point, ce 17 janvier, avec la tutelle de cette situation intervenue à l’occasion de ce match entrant dans la cadre de la première journée du championnat national de football de 3e division (D3).

Le directeur de cabinet du ministre des Sports, le Dr Marcel Joachim Medzegue, la 2 e vice-présidente de la Fegafoot, Ida Clémence Ossey et leur délégation. © Gabonreview

 

Le 14 janvier dernier à l’occasion de la première journée du championnat national de 3e division (D3), le match opposant les Aigles de Belinga de Makokou à Missimba FC de Koulamoutou a été endeuillé par la mort subite de Djessy Edou Nguema. Le sociétaire du club de l’Ogooué-Lolo a rendu l’âme par mort subite, plongeant les milieux du football local dans le désarroi. Une mort de trop sur les stades de foot au Gabon. Les responsables de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot), conduits par la 2e vice-présidente Ida Clémence Ossey, sont donc allés, ce mardi 17 janvier, faire le point et présenter la situation aux responsables de la tutelle.

Le Secrétaire général du ministère du Sport, Frédéric Ndounda, à l’issue de cette séance de travail qui s’est tenue sur instruction du ministre des Sports, Franck Nguema, en présence de son directeur de cabinet, le Dr Marcel Joachim Medzegue et de hauts cadres du ministère, a fait savoir qu’ils ont tenu «à rencontrer les responsables de la Fegafoot pour faire le point de la situation et comprendre les circonstances dans lesquelles ce jeune homme est décédé et si possible savoir ce qu’il s’est passé pour qu’on en arrive-là». 

S’il rappelle que ce n’est pas la première fois qu’un footballeur décède sur le stade au Gabon, il a indiqué que le souhait de tous est que «cela ne se reproduise plus et pour cela, il faudrait forcément que nous déterminions avec précision les causes de ce décès». «C’est seulement comme cela que nous pourrons envisager les solutions», a-t-il dit.

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«Des réponses satisfaisantes»

Frédéric Ndounda précise, concernant l’organisation des compétitions, que «les textes, aussi bien du ministère que de la Fegafoot, prévoient un certain nombre de conditionnalités parmi lesquelles les examens médicaux préalables». À propos desdits examens, a-t-il indiqué, la Fegafoot a donné des réponses satisfaisantes et a promis de mettre à la disposition, dans les prochaines heures, les rapports complets et circonstanciés de ce tragique incident. Il renchérit, laissant entendre que le règlement semble avoir été respecté. «Les joueurs présents sur le stade présentaient tous les licences au dos desquels sont apposés les visas des médecins qui les ont examinés».

Pour lui, il faut maintenant chercher à savoir si ce joueur n’avait pas d’antécédents. «Nous voulons également savoir si ces examens ont été faits selon les règles de l’art.  Il y a forcément un travail à faire», a souligné le Secrétaire général.

Ida Clémence Ossey, pour sa part, a relevé que la Fédération a réuni toutes les conditions pour que ce match de la D3 soit joué. «Pour qu’un match se joue, il faut que toutes les conditions soient réunies (sécuritaire, santé, etc.). Toutes ces conditions étaient bien réunies le jour de ce match», a confirmé la vice-présidente de la Fegafoot. Elle fait comprendre qu’en ce moment, l’instance faitière, le ministère, ainsi que la famille sportive (club) du jeune joueur se réunissent pour, ensemble, organiser les obsèques afin qu’il soit accompagné dignement. 

Des recommandations ont été données pour que ce type d’événements malheureux ne se reproduisent plus. «À la Fegafoot, nous avons pris acte de toutes ces recommandations afin qu’à l’avenir, ce genre d’événements malheureux ne puissent plus se reproduire», a-t-elle déclaré, insistant par ailleurs sur le fait que «les clubs ont le règlement de la Fédération et dans ce règlement, c’est l’une des premières conditions : faire des examens médicaux aux joueurs. La Fédération veille à ce que les athlètes ne soient pas exposés à de tels événements malheureux».