Diplômée d’un master2 Communication d’entreprise, Déborah Noëlla Biyogo vient de publier un ouvrage engagé intitulé «Mon vote va tout changer et a tout changé». Présenter le 25 avril à Libreville, il s’agit d’un essai. Un plaidoyer pour la participation citoyenne et la refondation sociale du Gabon. Divisé en deux parties, le livre s’ouvre d’abord sur la nécessité pour chaque citoyen d’exercer son droit de vote, avant de basculer vers une dimension plus personnelle : celle du pouvoir transformateur de l’engagement individuel.

Déborah Noëlla Biyogo entourée de Grégoire Biyogo (droite) et Hugues Mfa Nguema le 25 avril. © GabonReview

 

«Mon vote a tout changé parce que j’ai osé me lever. J’ai osé espérer, j’ai osé penser, je me suis dit qu’il est possible que ce Gabon change. Alors je me suis levée et je suis allée voter un homme qui a la possibilité de relever cette Nation, mais pas seul», a confié l’auteure, dans un témoignage vibrant d’espoir, le 25 avril lors de la présentation de l’ouvrage. Dans cet ouvrage, Déborah Noëlla Biyogo va au-delà du simple appel au civisme électoral. Présidente de l’association Gabon Solidaire, engagée dans la lutte contre la précarité, elle propose une mesure concrète pour soutenir les plus vulnérables : la création d’un Revenu minimum d’insertion pour les Gabonais économiquement faibles (RMI-GEF).

Un projet social : le RMI-GEF pour les plus vulnérables

Inspirée par les réalités de terrain qu’elle côtoie quotidiennement, elle en précise les trois grandes missions : «restaurer la dignité du Gabonais, lutter contre le chômage et accompagner l’insertion professionnelle». Pour elle, il ne fait aucun doute que ce dispositif serait une pierre angulaire de la reconstruction nationale. «Il sera extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de bâtir ce nouveau Gabon sans ouvrier», souligne-t-elle avec conviction. Déborah Noëlla Biyogo en appelle donc à l’instauration rapide du RMI-GEF, dès les premiers mois du mandat du président élu, Brice Clotaire Oligui Nguema.

«Dans l’espoir que ce cri soit entendu, je propose que le Revenu minimum d’insertion pour les Gabonais économiquement faibles soit mis en place dès les trois premiers mois du mandat du président de la République, et que cette aide soit totalement indépendante en devenant une direction générale rattachée à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale ou au ministère des Affaires sociales», a-t-elle déclaré. Le livre, enrichi de nombreuses photos et illustrations, bénéficie d’une préface signée par le savant gabonais Grégoire Biyogo, égyptologue, philosophe, politologue, poète et essayiste.

Ouvrage inédit dans l’histoire politique récente

Père de l’auteure, il se dit fier d’avoir associé son nom à cet ouvrage et en explique les raisons. «Il y avait de bonnes raisons pour que j’accepte de préfacer cet ouvrage, la plus grande étant la proposition in fine, c’est-à-dire, le Revenu minimum d’insertion», a-t-il déclaré. Grégoire Biyogo salue aussi le courage de l’auteure et la noblesse de son combat dans un contexte où, selon lui, Brice Clotaire Oligui Nguema se dit déterminé à bâtir. Il voit en cet engagement une illustration de l’émergence d’une véritable classe d’intellectuels au Gabon et souligne que l’ouvrage s’inscrit dans un mouvement inédit : c’est en effet le quatrième livre consacré à Brice Clotaire Oligui Nguema avant même son investiture officielle.

Grégoire Biyogo rappelle qu’un ouvrage collectif d’universitaires, un ouvrage du révérend Francis Mbadinga : «Le pasteur et le général président», un autre venu de l’Université camerounaise intitulé «Brice Clotaire Oligui Nguema, le président bâtisseur du Gabon de la félicité», et désormais celui de Déborah Noëlla Biyogo constituent une série sans précédent dans l’histoire récente du Gabon. À travers «Mon vote va tout changer et a tout changé», Déborah Noëlla Biyogo ne se contente pas de raconter un acte citoyen : elle lance un appel à la construction d’un Gabon durable et équitable, où la solidarité nationale sera la clef d’une véritable renaissance.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Rapha dit :

    Le kounabelisme versus intello. Quand je vois comment se sont déroulés les évènements,je vous trouve minables. Les dés étaient pipés des le début,le pays va sombrer dans les abîmes. Avec ce Président,les gabonais seront des mendiants, esclaves dans leur pays. Ils seront bien contents de recevoir quelques billets à la prochaine campagne. Quand on a une formation universitaire,on doit être visionnaire et pas sombrer dans le kounabelisme. Si Oligui était bon, il aurait fait respecter les résultats de vote qui a fait de A20 le Président élu. Pour moi Oligui va échouer. Il ne finira pas son pseudo mandat. Wait and sée.

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