Le Gabon a accueilli, le week-end dernier, le casting de la 5 saison de ‘Mon Premier Montreux Afrique by Castel beer’. Ce concours, qui s’étend sur dix pays panafricains, vise à révéler de jeunes talents de l’humour. L’objectif ultime : offrir au lauréat une place sur la prestigieuse scène du Comédie Montreux Festival en Suisse, l’un des plus grands rendez-vous d’humour francophone au monde.

Un candidat pendant son passage devant le jury, le 18 janvier 2025 à Libreville. © GabonReview

 

Le casting de la 5ᵉ saison de Mon Premier Montreux Afrique by Castel beer s’est déroulé le 18 janvier 2025 au Cercle Pompidou, à la Sablière, au Gabon. Cet événement, qui parcourt dix pays africains, représente une étape clé dans la découverte des talents émergents de l’humour.

Les différents candidats gabonais au casting © GabonReview

«Mon Premier Montreux Afrique by Castel est un grand casting à travers dix pays panafricains pour sélectionner un petit peu la relève de l’humour africain et d’en sélectionner un au final qui viendra jouer en Suisse sur la scène du Comédie Montreux Festival qui est un des plus grands festivals d’humour francophone au monde», a expliqué Ludivine Bonjoux, directrice artistique au sein de l’organisation.

Selon la directrice artistique, ce concours est une opportunité unique pour les gagnants. «Ils rencontrent aussi un petit peu leurs idoles, les personnes qu’ils suivent. Donc, pour eux c’est assez impressionnant. Et puis c’est aussi l’expérience de venir en Europe, de se retrouver confrontés à une rapidité que malheureusement on n’a pas encore en Afrique. C’est-à-dire que nous, en Europe, on a énormément de Comédies Clubs, on peut jouer tous les soirs, plusieurs fois par soir. Pour eux, ça c’est vraiment quelque chose de nouveau», a-t-elle précisé.

Cette année, neuf jeunes humoristes gabonais ont été auditionnés. Le jury recherche des artistes capables de s’adapter rapidement et d’aborder des sujets universels. «On choisit quelqu’un dont on voit aussi, dans l’approche de son travail, qu’il va pouvoir aussi s’adapter très rapidement. Vraiment une rapidité d’esprit. Avoir un sujet qui va aussi avoir une portée internationale, qui va pouvoir être transposé et bien raconté. Et puis, il faut qu’il y ait aussi le petit truc en plus qu’on n’explique pas mais qu’on ressent quand on écoute la bonne personne», a ajouté Ludivine Bonjoux.

Cette saison marque une avancée importante avec une diffusion sur Canal+, renforçant la reconnaissance de cet événement. «On travaille aussi avec des Canadiens, on travaille avec des Européens et c’est un petit peu de faire une grande famille de l’humour francophone», a-t-elle conclu.

 
GR
 

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