Ce nouveau mouvement politique a été présenté le week-end dernier à Libreville. Momentum qui est essentiellement composé des jeunes de ce département du Ntem, dans la province du Woleu Ntem, se veut une plateforme politique au service du pays. 

Le délégué général de Momentum, Bienvenu Obiang Essono, le 2 novembre 2024 à Libreville. © GabonReview

 

Le Gabon vient de se doter d’un nouveau mouvement politique. Il s’agit de Momentum. Il a été présenté le samedi 2 novembre dernier à Libreville. Essentiellement composé des fils et filles du département du Ntem dans la province du Woleu Ntem, Momentum, dont une grande partie des membres est dans le giron des cadres politiques de ce département, a pour combat et engagement le Gabon en général et le département du Ntem en particulier.

Le pays et ce département constituent pour ses membres, «l’expression la plus vibrante de l’hommage que nous vous rendons à vous, et à la nation gabonaise, toute entière, pour tout ce que vous avez mobilisé d’efforts, d’énergies et d’attentions pour faire de nous des Femmes et des Hommes dignes de prendre le relais.  Car comme le dit un adage très connu ‘’les ouvriers se relaient sur le chantier’’, pour poursuivre l’effort de construction de notre édifice commun le Gabon».

Profitant de l’occasion du lancement de leurs activités, le délégué général de cette plateforme politique, Bienvenu Obiang Essono, a rappelé les débats portés sur les liens de consanguinité, de parenté, de patronyme, de tribu, qui ne devraient plus constituer un moyen d’exclusion, «mais sur la base des valeurs intrinsèques des individus».

Coup de la libération, élément déclencheur d’une transformation profonde

© GabonReview

Saluant le coup de la libération intervenu le 30 août 2023 et conduit par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), pour les membres de cette plateforme politique, ce coup de la libération doit être un élément déclencheur de la transformation profonde du pays. Tout comme il doit être considéré comme «un ‘’Acte Fondateur ». Un processus de rupture pour se projeter vers une nouvelle ère : celle du saut qualitatif vers un avenir plein d’espérance, de progrès, de développement durable, et de partage».

«Cette exigence collective qui requiert l’urgente participation de tous les enfants du Gabon et donc du département du Ntem, ne pourrait et ne saurait continuer de s’accommoder d’une participation».

Estimant que la jeunesse représente 70% de la population du pays et que celle-ci ne pourrait «continuer à afficher une faible participation dans la gestion de l’État». Celle du département du Ntem entend désormais réellement et efficacement donner de la voix.

Car pour les membres du Momentum, l’histoire politique de leur département a fait que  «la participation de la jeunesse a toujours été cantonnée à servir de frein à leur propre épanouissement politique». «Loin de nous l’intention de faire un procès à charge pour les différents responsables qui ont successivement conduit les affaires de notre grand département. Il s’agit plutôt d’un exercice obligatoire, une introspection qui s’impose à nous pour bien amorcer l’avenir avec sérénité».

L’Unité étant le gage de réussite commune, Momentum entend urgemment tourner la page et «mutualiser nos efforts pour la restauration de notre département appelé autrefois le ‘Quartier latin’».

Appelant à voter pour le Oui au prochain référendum, le mouvement politique entend s’émouvoir dans tout le département pour expliquer les motivations de son adhésion à la nouvelle Constitution.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. KIEM dit :

    WAIT AND SEE, je suis de Bitam (ane state)

Poster un commentaire