Déployant sa feuille de route, notamment son projet RSE Act for positive mining, la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), filiale gabonaise du groupe Eramet-Comilog, a eu un dialogue avec les communautés des quartiers Belle-Vue 1, Belle-Vue 2, Lekolo, Moanda Tieghe, Fumier, Léyima et Sotrao. En compagnie du délégué spécial de Moanda, l’Administrateur directeur général (ADG) de la Comilog, Léod Paul Batolo, accompagné d’une équipe de la direction Développement durable se sont rendus, le 6 novembre, dans ces zones pour deviser sur l’ensemble de leurs préoccupations.

L’ADG de la Comilog et le délégué spécial face à la population de Moanda. © D.R.

Une équipe de la direction Développement durable de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), conduite par l’Administrateur directeur général de l’entreprise, Léod Paul Batolo, accompagné du délégué spécial de Moanda, a renoué, le 6 novembre, avec les séances d’écoute organisées par les chefs de quartiers de Moanda. Les quartiers Belle Vue 1, Belle Vue 2, Lekolo, Moanda Tieghe, Fumier, Léyima et Sotrao ont reçu l’équipe avec laquelle ils ont échangé, en toute franchise, pendant plus d’heures sur diverses problématiques.

La gestion des plaintes et des impacts de l’activité, l’investissement communautaire constituent, selon la Comilog, l’essence de la Responsabilité sociétale d’entreprise (RSE). C’est dans ce sens que, sensible aux problématiques des populations et à leurs droits fondamentaux notamment dans les zones où elle opère, la Comilog, dans le cadre de ses activités, accorde une grande importance à la prise en compte des préoccupations des populations locales. D’où ce dialogue ouvert mené, tenant compte des meilleurs standards internationaux.

D’entrée, les populations ont reconnu les efforts d’électrification, de pavage des routes et d’autres investissements communautaires réalisés par la Comilog, en partenariat avec l’État gabonais. Puis, elles ont évoqué leurs préoccupations essentiellement centrées sur l’accès à l’eau potable, l’employabilité, l’éclairage public, les voiries et l’accompagnement à l’entrepreneuriat.

Et la jeunesse, participant à ce rendez-vous, ne demandant qu’à être accompagnée vers l’auto-emploi, insistant sur le fait qu’elle a des projets à mettre en œuvre.

Partout où il est passé, Léod Paul Batolo, assisté du directeur du développement durable de la Comilog, a donc écouté les communautés, recueilli leurs doléances, récolté quelques dossiers à analyser, explicité les réalisations effectuées, soulignant que ces projets réalisés avec le financement du Fonds RSE sont le fruit du partenariat État gabonais et Eramet-Comilog.

Échanges avec le top management de la Comilog. © D.R.

Touchant à l’emploi, des explications ont été fournies sur la capacité de la Comilog de recruter. Ce, d’autant plus que la ville de Moanda abrite entre 70 000 à 80 000 âmes. Or, les capacités de recrutement de l’entreprise ne dépassent pas les 2 000 employés à recruter dans le monde.

Ce qui a amené Leod Paul Batolo et le délégué spécial à argumenter sur l’importance de s’investir dans l’auto-emploi en s’appuyant sur les possibilités qu’offre le Fonds d’amorçage mis en place par le Fonds RSE. «À ce jour, le fonds d’amorçage a pu financer environ 280 microentreprises et générer environ 208 emplois. Les opportunités sont nombreuses à saisir dans plusieurs domaines comme l’agriculture, le transport, les services…», indique la Comilog.

Dans les semaines à venir, des communications devront se faire dans les quartiers avec les responsables des microfinances et les équipes RSE de la Comilog. Elles permettront d’édifier les populations sur ce programme.

Concernant l’accès à l’eau potable, l’ADG a rassuré les populations quant au renforcement progressif du dispositif de distribution dans les quartiers. Sur instruction du président Oligui Nguema, a fait savoir la Comilog, de nouveaux forages et fontaines publiques seront aménagés pour soulager les populations. Leod Paul Batolo a, par ailleurs, fait observer les actes de vandalisme qui détériorent les installations publiques, invitant les communautés à prendre soin des ouvrages réalisés.

Pour l’éclairage public, M. Batolo a indiqué que l’installation de 430 lampadaires solaires dans la ville de Moanda est en cours. Une opération se faisant sous la supervision du délégué spécial et s’ajoutant aux 600 implantés l’an dernier grâce au financement de l’État et de la Comilog.

L’éclairage de Moanda, de Mounana et de Bakoumba est donc en cours de renforcement. Quant aux voiries, la Comilog n’entend pas se limiter aux 23 km réalisés entre 2021 et 2023.

 
GR
 

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