Une délégation du bureau Afrique centrale du Bureau international du travail (BIT) effectue, depuis le 4 mai courant, une mission de quatre jours dans la capitale. But : identifier les besoins réels et prioritaires des syndicalistes en matière de renforcement des capacités.

La délégation du bureau Afrique centrale du BIT chez Simon Ntoutoume Emane. © Junior Mboulet

La délégation du bureau Afrique centrale du BIT chez Simon Ntoutoume Emane. © Junior Mboulet

 

La délégation conduite par Faustin Amoussou K. Ekoué essentiellement composée de spécialistes des activités des travailleurs (ACTRAV), de celles des employeurs (ACTEMP), de celles de l’administration (LAB/ADMIN) et du chargé de programme du bureau pays de l’Organisation internationale du travail a été reçue le 4 mai dernier, par le ministre du Travail avec qui, elle a échangé sur les réels besoins de la partie gabonaise, mais également sur son intérêt à soutenir le projet de redynamisation du secteur syndical à travers le renforcement des capacités des hommes et des femmes qui l’animent.

Cette mission technique fait suite à deux requêtes. L’une émanant du ministère du Travail, sollicitant une implication du BIT dans la recherche des solutions à la crise dans l’enseignement. L’autre de la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga), souhaitant une assistance technique et un appui financier pour l’organisation d’un séminaire national sur le «Dialogue social, la représentativité syndicale et la représentation». Elle devra déboucher sur l’élaboration d’un programme d’appui technique aux mandants tripartites du Gabon.

Pour mémoire, le Bureau international du travail avait, dans un passé récent, appuyé les mandats tripartites du Gabon dans l’élaboration du Programme pays pour un travail décent (PPTD) et la mise en place d’un Conseil national de dialogue social (CNDS).

 

 
GR
 

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