Miss environnement : Sobraga choie ses quatre ambassadrices

Ce vendredi 9 juin, la Société des brasseries du Gabon (Sobraga) a couvert de cadeaux le quatuor finaliste de l’élection de Miss environnement organisée six jours plus tôt par le Réseau gabonais pour l’environnement et le développement durable (RGEDD). Le brasseur a notamment mis à la disposition de ces ambassadrices de la protection de l’environnement des moyens pour conduire leurs différents projets de sensibilisation.

La Miss environnement, Joelle Miriame Ndakissa Youbi, étudiante en biologie médicale à l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS) avec sa couronne. © Gabonreview

Décidant d’explorer de nouveaux horizons pour amplifier son engagement RSE avec le lancement du concours Miss environnement organisé par RGEDD, la Sobraga a gratifié le quatuor finaliste de ce concours alliant beauté et engagement pour la protection de l’environnement. Ainsi, à l’issue de la finale du 3 juin dernier, qui a réuni en compétition 16 candidats issus des quatre communes du Grand Libreville, Luce Nicha Djaba Bamoissi (Miss publique) ; Alliance Ntsame Nze (2^e dauphine) ; Morgane Adeline Messani (1^re Dauphine) et Joëlle Miriame Ndakissa Youbi (Miss environnement) ont été honorées par la Sobraga à la faveur d’une cérémonie de remise de cadeaux et des chèques d’une valeur globale de 1.600.000 FCFA.

En effet, le premier prix de ce concours est de 1 000 000 FCFA, le deuxième prix 300 000 FCFA et le troisième 200 000 FCFA et le quatrième 100.000 FCFA. Le tout accompagné de plusieurs cadeaux offerts par les partenaires à l’organisation de cette première édition au Gabon.

Le quatuor finaliste de l’élection de miss environnement et les responsables de la Sobraga. © Gabonreview

«C’est un immense plaisir pour moi d’être la miss environnement, parce que je ne m’y attendais pas. Mon projet s’intitule Reset Clean industrie qui à la base est une association qui permet de collecter la matière plastique, de les recycler et fabriquer plusieurs articles entre autres : la planche de cuisine, la poubelle de bureau et mini-banquette. C’est ma manière à moi de contribuer à l’économie circulaire», a confié Joelle Miriame Ndakissa Youbi, étudiante en biologie médicale à l’Institut national de formation d’action sanitaire et sociale (INFASS), soulignant que l’environnement, c’est nous et voir un environnement malsain a des répercussions sur notre système immunitaire.

Loin des concours classiques de beauté, le concours Miss environnement se veut être un stimulateur d’engagement. L’engament envers la nature. C’est pour cette raison qu’il allie beauté et thématiques environnementales. C’est pour cette raison que chaque candidate est tenue de présenter un projet allant dans ce sens.

«Miss environnement est une approche qui vise à appeler et stimuler les jeunes filles à s’intéresser aux enjeux environnementaux, les changements climatiques et l’économie verte. Nous voulons, à cette lucarne, mettre en avant certes les beautés féminines, mais tout d’abord inculquer à toutes une prise de conscience face à la protection de notre environnement et de notre milieu de vie. Et après, ces candidates ont un projet qu’elles portent et doivent défendre», a précisé le responsable de projet et de la recherche scientifique à l’ONG RGEDD, Chris Manguila.