Mise en garde de la présidence de la République: La poussée autoritariste
Aucun droit fondamental ne peut être revendiqué hors du respect des autres libertés fondamentales, y compris la liberté d’expression. Dans les mises en garde du porte-parole de la présidence de la république, on retrouve toute la moelle du pouvoir PDG.
«Il est interdit d’interdire», aurait-on, en réalité, envie de dire après les mises en garde de la présidence de la République le 13 février dernier (lire par ailleurs «La mise en garde de la Présidence contre ses diffamateurs»). Jugée outrancière, liberticide, maladroite et contre-productive, cette sortie fait la quasi-unanimité contre elle. Elle résonne comme une vaine tentative d’intimidation. L’opinion s’enflamme et les réseaux sociaux se déchaînent. Alain-Claude Billie By Nzé est accusé de faire du zèle, de porter atteinte à la liberté d’expression et de vouloir éviter au président de la République des explications sur son état-civil et son bilan.
Il y a dans cet oukase toute la moelle même du pouvoir PDG. Mélange d’arrogance et d’exigence de pureté, de mystification idéologique et d’esbroufe, de victimisation et de mauvaise foi, la doctrine PDG a toujours confondu la règle et la loi, l’autorité et l’autoritarisme. On ne se refait pas après six ans de pouvoir solitaire ou 48 ans de pouvoir absolu. Même s’il a toujours prétendu défendre le «dialogue», la «tolérance» et la «paix», le PDG demeure ce parti où la solidarité, la délibération et le vote passent après l’efficacité, l’habitude et l’unilatéralité. Il se révèle à l’opinion comme il n’a jamais cessé d’être : une machine exclusivement conçue pour la conservation du pouvoir d’Etat, un instrument dédié à la gloire d’un homme. «S’en-prendre à la personne du président de la République, c’est un délit puni par les lois de la République», a justifié le porte-parole de la présidence de la République.
Entreprise de musèlement et de négation de la liberté d’expression
De toute évidence, il se référait à l’article 158 de la loi n° 21/63 du 31 mai 1963 portant Code pénal qui punit «l’outrage envers le président de la République ou son conjoint, commis en quelque lieu, en quelque occasion ou par quelque moyen». Or, l’article 130 de la loi n° 07/2001 portant Code de la communication audiovisuelle, cinématographique et écrite précise que cela concerne essentiellement les «tracts, bulletins ou papillons, distribués ou exposés au regard du public ou détenus en vue de la distribution». A aucun moment il n’est question de journaux régulièrement enregistrés et encore moins de presse en ligne ou sites internet. Mieux, si l’article 214 de la même loi sanctionne les atteintes aux institutions de la République, son libellé semble vague, trop vaste. Toute poursuite engagée sur ces fondements-là aurait forcément des airs d’entreprise de musèlement et de négation de la liberté d’expression.
Au vrai, l’outrage à président de la République s’accommode mal de la liberté d’expression et plus largement des valeurs démocratiques. Dans un contexte où le statut juridictionnel du président de la République lui confère une irresponsabilité pénale, civile et administrative, ce délit est perçu comme «la transposition dans le droit républicain du crime de lèse-majesté d’ancien régime», selon le mot du leader du parti français Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon. Autrement dit, en attaquant en justice alors que lui ne peut l’être, le président de la République prendrait le risque de mettre en débat le principe d’égalité de tous devant la loi et l’équité de ces éventuels procès. Or, juridique ou morale, la loi répond d’abord à des préoccupations de justice, d’égalité et de solidarité. Elle vise à défendre des valeurs reconnues par tous et non à garantir l’efficacité d’un système ou le fonctionnement optimal d’un processus. Au lieu de restreindre son champ de vision au fonctionnement des institutions, aux habitudes établies et à la réaffirmation de l’autorité des gouvernants, Alain-Claude Billie By Nzé aurait gagné à promouvoir la construction d’une société plus juste, plus solidaire, plus égalitaire, à militer pour plus de transparence, à œuvrer pour une plus large ouverture au débat contradictoire et à s’interroger sur la réciprocité de la démarche.
Cohabitation entre droits fondamentaux
A peine un mois après la participation d’Ali Bongo à la marche républicaine pour la défense de la liberté d’expression organisée suite aux attentats terroristes contre notre confrère Charlie Hebdo, la présidence de la République relance un débat jamais tranché, mais de fond : la liberté d’expression est-elle nécessairement encadrée, soumise aux restrictions imposées par la loi ? Naturellement, aucune réponse ne peut faire l’unanimité. Dans la plupart des pays, y compris les démocraties, la diffamation, l’injure et le respect de la vie privée constituent des limites à l’exercice de ce droit fondamental. Généralement, ces restrictions trouvent leurs fondements dans l’histoire et le vécu des peuples. Il en va ainsi dans le monde occidental où l’Esclavage, la colonisation, la Shoah ou le Génocide sont tenus pour des conséquences funestes de la libre expression du racisme, des théories sur la supériorité des races ou de l’antisémitisme. Sans convoquer ces expériences extrêmes, la recherche de la paix et la défense de l’intérêt général peuvent constituer des limites à la liberté d’expression.
La cohabitation entre droits fondamentaux suffit donc à limiter la liberté d’expression. Or, tout et chaque jour, le droit au respect de la correspondance est violé par des écoutes illégales, banalisées depuis ; le droit à l’image est mis à mal par la publication de photos de présumés délinquants ; le droit d’aller et venir est malmené par des interdictions de sortie du territoire décerné à tout-va ; le droit de vote est nié par des scrutins truqués, joués d’avance ; la liberté d’opinion est balayée d’un revers de main par des purges au sein de l’administration, du parapublic et même du privé ; la liberté de réunion est sacrifiée sur l’autel de considérations faussement sécuritaires… Dès lors, comment revendiquer le respect de la vie privée ? Les droits civils et politiques s’autorégulent et se neutralisent mutuellement. Pour garantir la paix et préserver l’intérêt général, il suffit de les appliquer en bloc, sans préférence ni restriction. Nul besoin de sacraliser quiconque ou quelque fonction. Totalement superflu d’en référer à une quelconque institution ou autorité.
Le porte-parole de la présidence de la République en avait-il conscience ? A-t-il pris le risque de sacraliser certaines fonctions ? Est-il tombé dans la magnificence de l’arbitraire et de l’autoritarisme ? Tout dépend de l’idée que chacun se fait de notre justice. Mais, pour les militants de l’élargissement des espaces de liberté, la réponse coule de source. A leurs yeux, plier équivaudrait à ouvrir la voie à un processus de restriction continu des droits. La suite ? Elle dépend de l’attitude d’Ali Bongo. A lui et à lui seul de dire s’il est définitivement Charlie….
0 Commentaires
Bongo avait son livre,Mao aussi avait son livre rouge, regarder koman fonctionne la démocratie dans ces deux pays( a peu près pareillement) qu’est ce qui vous étonne?
Et tout sa pourquoi ou a cause de qui? LANLAIRE; mes fraters émergents, le plaisir et le désir ont un prix,même les vices aussi.
Tu n’as rien compris a la mesure prise c’est bien dommage.
Et qui parle de lanlaire?il nest mm pas en territoire Gabonais.
Il s’agit des journaux qui font dans la diffamation.
On leur demande juste de publier des articles vrais
t’es pitoyable vraiment, et ces journaux sont à l’étranger? pkoi vs avez honte de dire que les choses vont mal au Gabon? Il a fallu que lanlaire fasse ces vidéos là pour que billie bi nze se réveille tel un cobra? vs avez porter plainte contre péan pour diffamation ou en est t’on avec cette affaire? faites la même chose pour les autres,avant au Gabon les femmes avaient les plus belles voitures, et mainant ce sont les hommes qui ont les plus belles voitures au pays, vs allez finir par faire en sorte, que l’on balance vos vidéos sur le net.Le pb d’acte de naissance n’est pas vraie? billie bi nze n’était pas passer à la RTPDG,nous faire dormir avec son gros français, avant que le concerné ALi ne passe sur RFI confirmé que c’était belle et bien des faux documents?
Ce sont des êtres humains qui travaillent au Renseignement Généraux, donc faites très attentions, car derrières ces pseudos, se cachent des gens,des Gabonais qui savent et qui ont des preuves.
Si tu as compris,tant mieux, dans le cas contraire,basta.
Grandi encore, car tu es trop immature dans tes réflexions,dommage pour ceux qui te paient, car honnêtement tu vaux rien.
Merci à vous cher Malko Linge !
Si votre intervention pouvait faire prendre un petit congé à miss Azizet nous pourrions enfin lire aisément des interventions qui en valent la peine… mais dommage, faut bien justifier les honoraires quitte à écrire n’importe quoi pourvu qu’on sature le site. moi je passais juste par là…. et je suis Charlie !
Merci de défendre la liberté d’expression. On en bénéficie tous. Nous que vous informez sur ce site formidable en particulier. Quiconque se permettrait de la grignoter ne serait qu’une horreur, voilà tout. Mais en même ne soyons pas hypocrites. Je ne parle pas de ceux qui en toute légimité ont faim de lumière sur des sujets qui touchent le Gabon et qui s’expriment poliment comme vous la plupart du temps. Mais voyons, même un opposant digne de ce nom ne devrait pas se sentir fier quand le président de son pays est insulté, outrageusement caricaturé – je dis bien outrageusement, je n’ai rien contre la carricature, qu’on ne me fasse pas le procès de l’anti Charlie -, je veux juste dire que tout citoyen a droit à la dignité, de surcroît celui qui incarne la plus haute institution du pays. Oui oui ça reste valable. Et puis on reste africain. Pour le meilleur ça s’entend. Pour se battre démocratiquement avec quelqu’un nul n’est obligé de se rabaisser à la pire des grossièreté. Ne me dites que vous n’avez jamais vu ou entendu ça. Donc quand vous intervenez sur les propos de Billie by Nzé, je veux bien qu’on exprime une inquiétude démocratiquement légitime, mais en même temps, efforcons-nous de nuancer car opposition democratique n’est pas synonyme d’aliénation… Billie by Nze devrait s’interroger sur la réciprocité de la démarche, je suis d’accord. Que de droits violés dans notre cher pays! Mais avons-nous, nous le droit de violer à notre tour, en toute réciprocité ? JE NE SUIS PAS TALLION. Merci de m’avoir permis de m’exprimer sur Gabon review.
Au moins un qui a compris dans quel sens va la nouvelle mesure.
Bien que vos pulsions d’opposants soient forte mais un peu de respect pour la plus haute institution qui est notre president c’est pas sorcier quand mm.
Il n’ya pas de démocratie sans liberté d’expression mais n’abusons pas,et préservons la dignité et le respect
Que des droits bafoués…..l’inégalité de tous devant la Loi est définitivement consacrée au Gabon. certains ne pourront jamais être jugés ni même entendu devant les Tribunaux, mais eux ont la liberté d’ester quiconque en justice avec la presque certitude d’obtenir la condamnation des parties adverses. LE GABON!!!
En faite,c’est bien dommage de voir un Etre Humain penser ainsi surtout quand il s’agit de la dignité d’un autre être Humain,si 1min vous subissez tout ce manque de respect je crois mm que vous vous serrez suicider.
Avant de juger mettons nous a la place des autres.
Pfffff tu parles de droits bafoués,d’inégalité franchement soyez serieux et le respect du president que vous bafoues au la face internationale vous y pensez?
S’il vous plait respectez vous et apportez des jugements sensés que de tjr aller dans le sens de la révolte on a pas besoin de ca.
Akiééééééé, pauvre Valerie, je crois que cette femme qui se met à la place du président, souffre pour lui , ne peut ètre que la MAMA!
heuuu, la troll , on dirait qu’elle connait le sujet , le verbe et le complement….. l’autre qui ne veut pas comparer les acides bonucleique, peut elle faire une phrase correcte?
qu’il emprisonne tous les gabonais,
qu’il supprime internet au Gabon,
qu’il coupe les média télé et radio,
qu’il interdise même de prononcer le mot président,
qu’il supprime les téléphones,
qu’il supprimes les texto
le gabonais est fatigué, de cette oppression qui ne
dit pas ouvertement son nom,
le bonheur, le plaisir, la jouissance, ont un prix,
nous sommes fatigué, de toute ses insanité, mieux on ne
doit rien dire,
dans quel monde vivons nous,
quel héritage laisserons nous à nos enfants,
il n’existe pas de théorie du complot au Gabon, il faut
simplement défendre les valeurs fondamentales que nous avaient léguer nos aïeuls.
ECOUTER, CONSULTER,TENDRE LA MAINS,TRANCHER SANS PENCHANT,REABILITER,PROTEGER,AIDER,ENSEIGNER, EDUQUER,BATIR,
ARRANGER SANS TOUT DETRUIRE,EVITER L’ARROGANCE,RESPECTER TOUTES LES GENERATIONS,DONNER A CHACUN SA PLACE!!!!!!!!!!DEFENDRE LES ACQUIS surtout ne pas être SOURD et AVEUGLE
chers frère je vous prie de regarder les conférences organisées sur la RTNC chaine de la RDC animée par monsieur MENDE porte parle du gouvernement, vous comprendrez mieux notre porte parole.
le Gabon nous appartient tous, et son visage actuel nous affecte tous, et profondément.
soyons solidaire!
unis!
Après tu seras le premier ici a crier à la dictature,franchement c’est compliqué avec. Oui.
Mais bon comme désormais il y aura poursuite judiciaire on verra bien.
Et cesse de faire dans l’incitation ala révolte. De quel solidarité tu parles quand bien même que tu appel à linsurrection.chacun etre libre d’avoir son opinion donc pourquoi draguer?pourtant vous vous dites que vous avez tellement rAison donc lissez la population venir à vous au lieu de tout le temps la révolter et l’amener a vous c’est bas ca…..
Il faut avouer que la sortie médiatique d’Alain Claude BBN lors de sa traditionnelle et récente conférence de presse hebdomadaire a été quelconque, je dirais même que ses propos interdisant la presse à exercer son travail, frisent l’insulte à nos lois républicaines et font l’apologie d’un diktat relevant d’une autre époque. Bon Dieu nous sommes au 21e siècle BBN! Pourquoi toujours fuir la vérité pour se réfugier dans la violence? Jouir de certains avantages ne doit pas vous pousser à être abruti à ce point… Excusez moi d’aller un peu fort, mais parce que ça commence à devenir intolérable vos sorties de routes constantes. Cela nécessite un recadrage et des excuses publics aux hommes de presses, car vous n’aviez pas pris du temps pour revisiter nos lois en matière de liberté d’expression et d’opinion, en particulier dans le domaine de la presse. Au lieu de chercher à plaire, vous agacez; au lieu d’arranger, vous détruisez encore plus; Au lieu de chercher à promouvoir les idéaux de démocrate, vous revenez avec des vieux clichés d’autoritarisme alors qu’on est au 21e siècle! Pourquoi le Gabon doit être exclut du champ démocratique? de la liberté d’opinion et d’expressions? De la bonne gouvernance? De la liberté de sortir et de venir? De dire tout simplement la Vérité? S’il faut te donner un conseil, très fraternellement je vous dirais d’être plus positif même si vous êtes dans un camp, celui qui a les commandes du pays. L’humilité précède la gloire!
Il n’a jamais émis un propos disant que la presse devait cesser d’exercer sortons pas de bêtises s’il vous plait.
Il a ete dis que la presse doit apporter des informations vrais tirés de sources vraies et pas de diffamation.
Pourquoi faire dans l’exagération ? Cest pas sérieux
Billy bi Nze et ses amis Emergents se croient encore à l’époque du parti unique. Je suis d’accord avec Ramses Frank de Echos du Nord qui a dit dans son article « La fonction de Président de la République n’est pas divine » que, je cite : « Lorsque le chef de l’exécutif est pris en flagrant délit d’usage d’un faux acte de naissance pour sa candidature à l’élection présidentielle de 2009, nul n’a le droit de se taire devant cet acte de faux en écriture. Et lorsqu’il lui est demandé de clarifier cette situation et qu’il s’y refuse, il est inadmissible pour un républicain véritable de se taire devant ce refus de se soumettre au devoir de vérité. Dès lors, il est clair qu’on ne peut admettre un faussaire à la tête de la première institution du Gabon. Le dire fait aussi partie du devoir du citoyen et de la presse ».
Mesdames et messieurs les magistrats, dès lors qu’il est avéré qu’un faussaire est à la tête de la première institution du pays, quel est votre devoir ?
Billy bi Nze, si réclamer au PR de présenter son vrai acte de naissance est une injure ou une diffamation, alors dégagez du pouvoir ou souffrez de les subir.
Biensure vous pouvez dire tout ce que vous voulez mais n’abusons pas parceque sur certains réseaux sociaux certains se permettent d’insulter le president cela ne résulte pas de la liberté dexpression la!
Ou est le respect et la dignité dans tout ça?on a le droit de s’exprimer mais de là à porter atteinte à la dignité et au respect du president par des injures c’est poussé le bouchon trop haut la.
bien sur de ce que vous dites mais pousser le bouchon non pas très haut mais très lanlaire parce que c’est lui qui donne la force au gabonais d insulter mon président je dis bien mon président.
Roxanne,
Excellent article comme toujours.
Mais je crois que vous surestimé Billie bi Nze et Ali Bongo. Il me semble que l’un comme l’autre doivent être regardes comme ils sont et non comme leurs fonctions commanderaient qu’ils furent.
Vous ne pouvez demander à un élève de CE1 de passez le BEPC !
Comparaison qui n’a pas lieu d’être.
Roxane dans son article à parfaitement dénoncer les faits comme il se doit.
Mais comme ca ne va pas en votre faveur vous vous plaignez.
Pourquoi Ali est-il alors parti MARCHER A PARIS pour CHARLIE HEBDO s’il est contre la liberté d’expression?
Le president de la Republique Ali Bongo Ondimba est un homme de paix et qui œuvre pour la démocratie et le dialogue dans notre pays.
Il est aller marcher pour soutenir les personnes endeuillées maintenant si pour vous cest un crime d’être compatissant c’est bien dommage.
Contre la liberté dexpression?arretes un temps sois peu tes conneries..
Le president est pour lelargissement de la liberté dexpression au Gabon mais réfutes tout abus,diffamation portant atteinte à sa personne
je ne pense pas que Valérie soit une Gabonaise d’origine compte tenu de toutes ses interventions sur cet article. ABO, « Homme de paix ! ABO, œuvre pour la démocratie et de dialogue.
Lorsqu’il a déclaré sur RFI et France 24 que les documents (acte de naissance)présentés à la presse sont des faux documents, n’a t-il pas reconnu qu’il n’en dispose pas d’acte de naissance fiable (authentique)? et par conséquent, il ne devrait pas se présenter à l’élection de décembre 2009, il utilisé un acte de naissance façonné. il a donc fait usage de faux document pour se présenter. A mon avis, il ne peut être considérer comme un démocrate. si on considère son intervention sur RFI, il déclare que le défunt Mboulou Beka n’a pas été tué par les forces de l’ordre, il prend les parents du défunt pour qui ? il ne peut donc pas être un homme de paix comme tu le prétends car il pousse à la révolte en faisant ces déclarations.
Valérie, tu risques d’être la seule gabonaise à reconnaitre ABO comme un homme de dialogue. Depuis fort longtemps, toute la classe politique, même au sein du PDG, les gabonais de souche réclament des assises nationales sur un dialogue inclusif. Rien n’y fait. Il craint ce mot « dialogue » car il est à court d’arguments sinon pourquoi avoir peur d’organiser ce débat national ? une occasion de se sortir par le Haut en demandant pardon à ses amis et frères qui ne sont pas aussi ingrats.
Pour le reste, de grâce, tes interventions poussent à la colère.
Moi je pense qu’il faut protéger la plus grande instance du pays et n’importe qui ne peut pas se lever d’un bon matin et insulter .les plus grandes aux autorités du pays.
Vraiment,il s’agit quand même du president de la Republique de notre pays la,même si pour bon nombres vous ne le considérez pas comme votre president mais pour nous qui croyons en lui,préservez sa dignité s’il vous plait.
C’est pas trop vous demandez quand même
Moi je pense que ce qui arrive a la première institution de notre pays est la conséquence logique de l’institutionnalisation de la perversion, l’Abomination, la gabegie et la médiocrité. Compris!
Billy bi Nze, ce bouffon de la République repartira un jour en prison certainement pour ne plus en sortir a force de se croire roi derriere les armes des Bongo.
Un jour viendra ou tout changera et on verra qui chantera… Wait and see.
A-t-il le droit de dire ce qu’il pense, même si vous êtes en parfait désaccord avec sa position? Pourquoi lui promettre des larmes ou le sang ou les geôles comme destin. Vous a-t-il « ritualisé » un proche, a-t-il été convaincu de détournements et toutes choses qui mériterait la géhenne que vous lui promettez. Si vous en êtres arrivé à ce niveau pour de simples discours, je crois que vous avez déjà perdu votre lucidité, non?
Trompons nous, je veux bien mais hélas! hélas! être un voyou est un vice! Qui de ceux qui sont en haut aujourd’hui ne l’est pas? Ali était-il l’élu du PDG qui l’a conduit au pouvoir usurpé?
Lequel de tous ces hommes et femmes a ouvert sa bouche? Personne bien sûr!
Si à la base même dans leur parti de camarades, grands camarades et fratères ils manquent d’honnêteté, ce n’est pas au peuple au nom de qui ils parlent sans en avoir le droit( car ils sont en haut en trompant le peuple pensent-ils! mais un jour…)légitime de parler en son nom!
Maman a tout dit: On vous connait… les menteurs,les voleurs, les tricheurs, les féticheurs… Oui le peuple vous connait!
Dans le temps tout se résout, car vous vous réduirez vous même au silence et à l’exil forcé sinon votre évidence sera la mort!
laissez le peuple!
La vérité c’est celle là qui vous dérange n’est-ce pas?
ADN pour justifier que votre président n’a pas volé le peuple?
Avec tous l’argent que vous avez, les médecins que vous avez…
Docteurs que vous êtes…
Historiens que vous êtes…
Zéro faute en dictée au BAC c’est dans votre famille…
Vous voulez que le peuple ne dénonce pas la confiscation de son pouvoir? quand même!
vous êtes vraiment arrivés hein!
Le peuple triomphe toujours et ne se taira jamais, mieux, il vous retirera son pouvoir et vous irez droit en prison ( Ali, Marie Mad, Ngoulakia et tous leurs amis…
En lisant la presse française on remarque que les présidents français n échappent pas à la caricature voire à l insulte. Hollande est traité de flambi mollasson bedonnant bisounours etc quant à Sarkozy qu on appelle soit le nabot l homme aux talonnettes ou aux oreilles paraboliques etc personne ne s est levée en France pour dénoncer cette liberté de ton des internautes ou des média. Que mr billie bi nze fasse une exception au gabon me paraît osé et contre productif. La preuve les injures et les railleries depuis cette sortie ont gagné en intensité et en virulence s . A vouloir colmater les brèches d un pouvoir de moins en moins en phase avec sa population on finit par signer officiellement l acte de divorce scellant l union entre le peuple et ses dirigeants. Dommage car cette mesure ne va rien améliorer au pays.
bien dit Boutala…et a l’autoproclame charge des affaires du web sur ali j’ai cite Valerie Pretty azizet…je suis sur qu’un jour il remarquera tes post et il te nommera pour de vrai c’est comme sa que sa ce passe souvent au PDG…franchement on se fout pas mal de qui insulte le president a l’heure actuelle.Ya d’autres chats a fouetter Libreville devient une ville flottante,les eleves ne vont pas en classe,les enseignants en greve…et on vient nous distraire avec ce genre de mesure…la prochaine sera quoi »peine de prison pour celui qui regarde Ali »pfff…tous une bande d’amateurs aucun des sens des priorites
Le Patriote avisé
16 FÉVRIER 2015 À 16 H 19 MIN
Bonjour,
Chers compatriotes, permettez-moi d’apporter ma modeste contribution au débat, quant aux véritables enjeux de la lutte actuelle pour le pouvoir.
Je veux bâtir mon discours autour de ce concept dont nous n’avons pas la même perception. Celle-ci varie au gré de nos intérêts, de nos ambitions, de nos éducations, de nos cultures, de nos personnalités…
Chers compatriotes, observez bien chacun de nous, minutieusement (son histoire, son environnement socio culturel, son discours, ses valeurs, ses agissements…), dans une démarche anthropologique et psychanalytique, alors vous rendrez vite compte de la misère idéologique et patriotique qui caractérisent les politiciens gabonais.
En ce qui me concerne, le Pouvoir est un outil multifonctions qui permet à celui qui le détient d’atteindre des objectifs qu’il s’est fixé. Le Patriote et Révolutionnaire que je suis vous invite à intégrer l’idée selon laquelle le Pouvoir est cet outil précieux et essentiel au Peuple souverain lui permettant de construire le cadre de son épanouissement.
Or, qu’observons nous après un demi siècle d’usurpation du pouvoir par le système Bongo_PDG ?
Après 48 ans de gouvernance maboule, le système bongo-pdg maquillé d’émergence est demeuré dans l’incapacité totale de gouverner. Car, gouverner c’est prévoir, c’est savoir anticiper ! Où se situe le problème ? De mon point de vue, les germes de sa médiocrité son contenus non pas dans la qualité des projets de société, mais dans la nature même du système et de ceux qui l’incarnent au sommet des institutions.
A cet effet, ceux qui aspirent à un changement profond, radical et sincère doivent, avant toute chose, poser le principe d’une véritable révision constitutionnelle. Ainsi, a future Constitution du Gabon nouveau doit reposer sur :
– un Pacte Républicain, National, Patriotique, Souverainiste…
– une Démocratie Participative, Collégiale, Intégrative…
– une Gouvernance Territoriale, Décentralisée, Déconcentrée…
– une Gestion Durable des Ressources (humaines, naturelles, financières…) et du Pouvoir…
En d’autres termes, il s’agit d’abord de reconnaître le Peuple comme étant le dépositaire de la Souveraineté Nationale et du Pouvoir qui en découle. Il convient ensuite de restituer intégralement le Pouvoir au Peuple Souverain, en déshabillant, en dépouillant au maximum la fonction de Président de la République de ses attributions et prérogatives exorbitantes. Car cette concentration excessive des pouvoirs aux main d’un seul individu rend malheureusement fou et tyrannique. Il faut donc quitter le régime Présidentiel et adopter résolument un Régime Parlementaire Souverainiste, Populaire qui accorde une grande place aux avis des Citoyens Gabonais dans le débat démocratique national, sur l’ensemble des questions. Les modèles Suisse, Suedois, Norvégien, Finlandais, Canadien, la Jamahiriya libyenne de Khadafi… sont là pour nous en convaincre. Mais, nous devons également adapter cette conception et gestion du pouvoir en puisant dans nos cultures, dans l’organisation politique de nos ethnies…
A cet effet, nous devons faire revivre nos langues, nos us et coutumes, ainsi que nos rites qui sont des vecteurs essentiels de préservation de nos identités, richesses premières de notre Nation à construire, sans lesquels nous demeurerons des Citoyens sans Ames, sans repères: un Peuple sans boussole. Comment saurions nous alors nous positionner dans les méandres du Monde ? Qui sommes-nous? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?
Cette introspection est essentielle et ce questionnement s’impose. Cela permet de faire en même temps le bilan de ces égarements au sein des Loges (Franc-maçonnerie, Rose-croix…), s’affirmant davantage comme de véritables organisations mafieuses, repères de voyous, de brigands, de criminels hors normes, hors la loi, au cœur de la République et du pouvoir étatique. Doit-on continuer à occulter la responsabilité de tout ceci dans le marasme, les dépravations de mœurs observés dans notre Pays ? Or, faire appel à nos us et coutumes, à nos rites garantirait au mieux à notre cher Gabon d’avoir des Citoyens suffisamment imprégnés de valeurs éthiques.
Dès lors, Messieurs les opposants, vous engagez-vous au côté du Peuple à changer radicalement le système de gouvernance, à ne devenir que de humbles serviteurs du Peuple souverain ? Etes vous prêts à restituer tout le Pouvoir au Peuple ? Etes vous disposés à ouvrir le débat de la place des Loges dans notre société ?…
Nous attendons des réponses sans ambiguïté sur votre adhésion au Pacte Républicain. En cela, vous affirmerez nettement votre différences avec les détenteurs actuels du pouvoir. Nous ne sommes plus des naïfs et sommes déterminés à faire des choix lucides, sinon à nous engager résolument dans la bataille contre tous les ennemis de la Mère Patrie.
A bon entendeur salut
@Valérie pretty azizet
cher, Mr ou Mme vous pollué ce site ou plateforme d’échanges d’opinions divers et objective. Vous venez défendre le pouvoir bec et ongles sur la souffrance et la tyrannie qu’il fait subir à la population, bravo!!! une chose est sure, vous n’avez rien à faire sur ce forum ou plateforme…De grâce laissez les vrais gabonais et patriotes parler de la situation macabre et difficile que traverse leur pays, ne faites dans la distraction en voulant nous laissez croire que la situation actuelle et le parjure du président de la république sont des bonnes pratiques de la bonne gouvernance et, selon vous, nous devons applaudir des deux mais quand la présidence de la république fait de tout son mieux pour embrigader la démocratie et la libre expression. c’est tout simplement pathétique votre défense inconditionnelle des affres scandaleux du pouvoir en place.
Liberté de presse ne veux pas dire non respect de la vie privé monsieur Ali bongo est effectivement un citoyen Gabonais avant d’être président de la république Gabonaise,la diffamation envers Mr Ali bongo que pratique une certaine presse pro opposition portant atteinte à la vie privé de se dernier lui donne se droit de poursuivre en justice cette presse sans pour autant profité de son statut de chef d’état.
Pour qu’une chose ne se sache pas,il suffit d’éviter de la faire!
Ali Bongo adore jouer au démocrate devant les occidentaux surtout. Derrière le rideau de fumée, des idées et des comportements rétrogrades. On muselle la presse,on envoie des milices cagoulées pour tirer contre des civils, on a des imams-marabouts, ça fétiche, ça compte sur le vaudou pour se maintenir.
Alain Bongo, tu es désespérant, tu es le plus nul des présidents que le Gabon ait pu avoir. Moi je ne suis même plus dans les histoires de gabonais d’origine ou gabonais d’adoption. Tu es nullissime, point barre. Tu gesticules, tu parles, tu parles, ton perroquet Billie Bi Nzé vient répéter mais résultat nul. Tu n’es pas à ta place Monsieur FUF (Faux et Usage de Faux).