Dans le cadre de l’emploi des nationaux, le ministre en charge du Travail a reçu ce 16 décembre, les responsables d’entreprises de mise à disposition du personnel dans le secteur pétrolier.

Madeleine Berre (au centre) président la rencontre du 16 décembre. © Gabonreview

 

Madeleine Berre a échangé ce 16 décembre avec les sociétés de mise à disposition du personnel travaillant avec le secteur pétrolier. Avec les chefs d’entreprises de ces sociétés, qu’accompagnait la présidente de l’Union pétrolière gabonaise (Upega), le ministre en charge du Travail a voulu s’imprégner de l’état des lieux du secteur.

Selon la présidente de l’Upega, il était question de «regarder ensemble dans les différents métiers où ils font de la mise à disposition». Notamment, voir si les textes réglementaires sont respectés, donner toutes les informations nécessaires pour permettre au ministre d’accorder ou pas des autorisations à ces entreprises. Mais surtout, regarder quels sont les métiers qui pourraient éventuellement être mis à la disposition des Gabonais, les jeunes a priori ou ceux qui ont subi ces dernières années des licenciements liés à la crise pétrolière qui perdure depuis 2015. «Donc c’est dans ce cadre que nous sommes venus travailler ensemble et voir les dispositions à mettre en place», a déclaré Jacqueline Bignoumba.

Selon elle, la mise à disposition du personnel est une opération bien encadrée au Gabon. «Elle concerne soit un surcroît d’activité, soit des travaux particuliers», a-t-elle signifié. Cependant, a-t-elle souligné, dans le domaine il y a certaines sociétés qui ont des autorisations et qui sont donc en règle avec la loi, et puis il y a d’autres qui ne le sont pas.

La démarche de Madeleine Berre consiste à voir clair pour permettre aux nationaux de jouir de leurs droits. Il s’agit concrètement «de voir qui travaille avec qui et puis de voir si le besoin est toujours réel en personnel expatrié lorsqu’il y a une mise à disposition. Ou alors, lorsque ces sociétés emploient les Gabonais est-ce qu’ils le font dans le respect du Code du travail. C’est à dire avec des salaires décents, le paiement des cotisations sociales, etc. Ce sont ces problèmes que nous avons passés en revue», a expliqué Jacqueline Bignoumba.  Selon la présidente de l’Upega, cette première rencontre sera suivie d’une autre très prochainement, pour assainir le secteur.

 
GR
 

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