Minusca : après 15 mois et des pertes en vies humaines, des soldats gabonais bientôt de retour
Ayant été mobilisés sur le terrain 15 mois durant au lieu des six prévus, des soldats du contingent gabonais au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) seront de retour à Libreville dès la moitié du mois de février courant. Ils seront remplacés par les éléments du 7e bataillon récemment présenté à Ali Bongo.
S’ils avaient été déployés pour une mission censée durer six mois, ce sera finalement un peu plus de 14 mois que les Casques bleus gabonais engagés au sein de la Minusca auront passés en Centrafrique. Dans ce pays rythmé depuis plusieurs années par le conflit opposant les mouvements rebelles et l’armée républicaine, les soldats gabonais comme ceux d’autres pays, à l’instar du Maroc, ont enregistré quelques pertes en vies humaines, dont les plus récentes remontent au mois de janvier dernier.
Après plus d’une année de présence ininterrompue sur le terrain, les éléments gabonais seraient sur le point de rentrer au bercail. Selon l’Agence gabonaise de presse (AGP), leur retour à Libreville est prévu pour le 16 février, pour ce qui est de la première vague. Il s’agira notamment de «36 éléments, parmi ceux qui étaient basés à Alindao, le quartier général de l’armée gabonaise, ainsi que 50 soldats en provenance de Mobay et 50 autres issus du site de Pombolo», précise l’agence publique qui ajoute que la seconde vague quant à elle arrivera à Libreville au cours du mois de mars prochain.
Leurs remplaçants sont prêts
Le départ des soldats gabonais de la Minusca ne signifie pas pour autant que le Gabon se retire de la Mission. Bien au contraire. Les remplaçants des éléments gabonais déployés en RCA sont déjà prêts. Mieux, ils sont déjà sur place.
Formant le 7e bataillon, ces Casques bleus ont officiellement été présentés au président de la République au Camp Baraka, à Libreville, le 12 décembre 2020, à l’occasion de la célébration des 60 ans de la création des Forces armées gabonaises.
Ce bataillon de 450 militaires qui compte 40 femmes est issu des différentes composantes des Forces de défense, notamment de la Gendarmerie nationale, de l’Armée de terre, de l’Armée de l’air, de la Marine nationale, du Corps des sapeurs-pompiers, de l’Aviation légère des armées, de la direction générale des services de Santé militaire et Génie militaire, de la Garde républicaine, de la Contre-ingérence et de la Sécurité militaire.
1 Commentaire
Les États africain avec leurs Bad leadership, c’est pas croyable