Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Franck Nguema, a installé le 10 décembre les membres du Comité permanent du dialogue social de son département ministériel. Un événement se tenant en marge d’une séance de travail avec les responsables du Syndicat national de la Jeunesse et des Sports (Synajes).

Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, Franck Nguema, installant le Secrétaire général du Comité permanent du dialogue social. © Gabonreview

 

L’arrêté portant dialogue social remis au président du Synajes. © Gabonreview

À la suite de leur préavis de grève, le bureau du Syndicat national de la Jeunesse et des Sports (Synajes), qui projette une grève le 13 décembre prochain, a été reçu le 10 décembre par le ministre en charge des Sports et de la Vie associative, Franck Nguema. Cyrille Macaire Ndzeng Nguema et les siens ont présenté au ministre les motifs de leur mécontentement focalisés sur les régularisations de leurs situations administratives, en particulier sur les reclassements. À la suite des échanges, les membres du Bureau permanent du dialogue social du ministère ont été installés dans leur fonction.

Rappelant la nécessité du dialogue social apaisé, Franck Nguema a dit sa disponibilité à tout mettre en œuvre pour la recherche des solutions aux problèmes posés par le Synajes. «Grande est ma surprise devant votre menace de grève alors que je suis en train de mettre en place le Comité permanent du dialogue social composé de manière paritaire et collégiale, dans lequel nous allons résoudre, ensemble, de manière apaisée et responsable les problèmes de notre département ministériel et construire son avenir», a déclaré le ministre des Sports, avant d’inviter l’ensemble des parties à trouver des solutions répondant aux attentes de tous.

Au nom de ses pairs, le président du Synajes, Cyrille Macaire Ndzeng Nguema a fait savoir qu’ils «ne sont pas venus pour faire un procès d’intention ou pour faire des allégations contre qui que ce soit». «Mais, nous voulons que nos dossiers de reclassements soient suivis. Nous avons le droit de savoir où se trouvent nos dossiers», a-t-il insisté, promettant de rendre compte à leur base de la disponibilité de la tutelle.

Pour que les dossiers soient suivis dans les brefs délais, le ministre a installé le bureau paritaire du Comité permanent du dialogue social. Regroupant les agents, syndicalistes et membres de l’administration centrale de ce département ministériel, ce cadre sera le lieu à travers lequel les parties se retrouveront pour examiner les dossiers et trouver des solutions appropriées aux problèmes sources de disharmonie au sein de ce ministère.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Il ne suffit pas d’être reclassé par pure plaisir ou intérêt quelconque. Il faut que vous puissiez aussi nous prouver que vous méritez bien ce reclassement. Là où l’on se trouve, on doit bien faire son boulot pour le bien du pays et non pour son bien personnel.

    Quand j’occupe une fonction confiée par l’état, c’est pour le bien de l’état que je m’investis. Et si je fais mon boulot de façon juste, j’aide l’état, et donc je rends vraiment service à mon pays et à moi même qui suis aussi cet état. L’état, c’est tout citoyen gabonais. Si mon travail est propre, mon pays le sera aussi. Par contre, si mon travail est SALE, je salis aussi mon pays et même. Et dans notre pays, il y a, malheureusement, plus de corrompus que de personnes droites. Raison pour laquelle le pays est vraiment malade. A Ntare Nzame !! Pitié !! Pauvre Gabon!!

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