Mines : Violent accrochage entre la garde de Massassa et les syndicalistes
Une violente dispute a éclaté le 2 juillet au ministère des Mines entre les gardes du corps du ministre Vincent de Paul Massassa et les agents. L’échange musclé est né du refus du ministre de recevoir les membres du Syndicat des professionnels des mines (Sypromines).
Un violent accrochage a eu lieu le 2 juillet au ministère des Mines, entre les aides de camp du ministre Vincent de Paul Massassa et les membres du Syndicat des professionnels des mines (Sypromines).
L’affrontement est consécutif à la démarche entamée par les agents de la Direction générale de mines (DGM) et de la Géologie pour rencontrer le ministre afin de poser le problème de la non-prise en compte, depuis 12 mois, de leur cahier des charges.
Plutôt que de recevoir les partenaires sociaux, Vincent de Paul Massassa a répondu par la méthode forte. Trois de ses gardes du corps ont violemment repoussé les membres du syndicat à l’entrée du ministère, déclarant exécuter l’ordre du ministre. Au terme de cet échange musclé ayant duré près d’un quart d’heure, le président du Sypromines, moissonné hématomes et blessures, comme certains membres du syndicat. Joints par Gabonreview pour donner leur version des faits, le secrétaire général du ministère comme le Directeur général des Mines n’ont pas voulu se prononcer sur cet incident.
Selon le président du Sypromines, le cahier des charges porte sur deux points. Le premier est lié au paiement des primes issues de la quote-part de la production minière au Gabon. «Estimée à 5% de la redevance minière proportionnelle (RMP), Cette RMP a généré près de 600 milliards de francs CFA de bénéfice net annuel selon les chiffres produits par Comilog en 2019», a expliqué Thierry Engone Allogho.
Le deuxième point de revendications est lié à la prise en charge de l’assurance maladie des agents par Ascoma. Ayant constaté un mutisme du ministre sur ces revendications, en dépit des nombreuses correspondances de rappel, les membres du Sypromines ont entrepris, à la suite d’une assemblée générale, de rencontrer le ministre pour en en savoir plus. Malheureusement, la démarche s’est enlisée dans l’eau de boudin.
2 Commentaires
Dialogue et tolérance seulement entre nous , les dégénérés grotesques, pour les gueux coup de bâton…
Il doit y avoir des instances de dialogue au travers le supérieur hiérarchique qui est le secrétaire général.
Il ne convient pas aux agents d’exiger de rencontrer un ministre quel qui soit, et aussi légitime que soit leur revendication.
Le fond est bon peut-être mais la forme est mauvaise.
Et puis, si les gens ne sont pas satisfait, qu’ils démissionnent…
REDEVENONS AUTONOMES, SOYONS RESPONSABLES DE NOUS MÊME.
La fonction publique a perdu de vue depuis longtemps son rôle premier qui est d’être au service des gabonais et pas l’inverse.