À 70 km de Franceville, le gisement de fer de Baniaka s’apprête à entrer en exploitation après la signature imminente d’une convention entre l’État gabonais et Reminac. Ce projet d’envergure, qui prévoit la création de centaines d’emplois et le développement d’infrastructures clés, est perçu comme un levier économique important pour le Gabon.

Le ministre des Mines, Gilles Nembe visitant la mine de Baniaka, le 15 mars 2025. © Ministère des Mines

 

Situé à 70 km de Franceville, le gisement de fer de Baniaka est l’un des plus importants au monde. Le ministre des Mines, Gilles Nembe, s’y est rendu le 14 mars 2025 avant la signature officielle de la convention minière entre l’État gabonais et Reminac. Cette visite visait à évaluer l’état d’avancement technique du projet et à dialoguer avec les populations locales.

«La convention minière entre Baniaka et l’État gabonais nous permettra de mettre ce site en exploitation dans les semaines à venir pour que des emplois soient créés au niveau des trois départements déjà, mais au-delà de l’ensemble du territoire gabonais. À noter que Baniaka est l’un des gisements de fer les plus importants au monde», a rassuré Gilles Nembe.

Gilles Nembe échangeant avec les populations de la localité. © Ministère des Mines

Le nouveau directeur de Reminac, Thierry Makando, a insisté sur les retombées économiques : «Nous sommes heureux que ce projet puisse enfin voir le jour. Parce que c’est un partenariat noué entre l’État gabonais et notre groupe. C’est pour permettre aux Gabonais de contribuer davantage au PIB de ce pays. Et derrière ça, c’est des emplois qui vont être créés comme l’a annoncé le chef de l’État. Donc nous prévoyons d’employer entre 500 et 700 personnes en direct et autant en indirect».

Les autorités considèrent l’exploitation de Baniaka comme une réponse concrète au chômage. Le projet inclut également un corridor logistique reliant le site au Transgabonais et au port d’Owendo, ainsi qu’une alimentation électrique assurée par le barrage du Grand Poubara.

 
GR
 

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