Le forum sur la Télévision numérique terrestre (TNT) et les innovations audiovisuelles, placé sous le haut patronage du Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, organisé, du 15 au 17 octobre, par le ministère de la Communication et des Médias, en partenariat avec l’African union communication (Aucom), a permis des échanges enrichissants entre les experts du domaine. Au terme des travaux, la ministre Laurence Ndong a invité les uns et les autres à concrétiser les ambitions fixées pour pouvoir rattraper les 9 ans de retard du Gabon.

Les participants posant avec la ministre de la Communication, Laurence Ndong, au terme du Forum. © Com. gouvernementale

 

La problématique de la migration du Gabon vers la Télévision numérique terrestre (TNT) a récemment été longuement abordée dans le cadre du Forum sur la TNT et les innovations audiovisuelles, à Libreville. Initiative du ministère de la Communication et des Médias, en partenariat avec l’African union communication (Aucom), cet événement, réunissant plusieurs acteurs institutionnels, des professionnels et les experts du domaine, a été rehaussé par la présence du Premier ministre, Raymond Ndong Sima et de la responsable du département ministériel en charge de la Communication, Laurence Ndong. C’est d’ailleurs cette dernière qui a clôturé le rendez-vous, invitant tous les acteurs impliqués à travailler avec détermination et rigueur pour concrétiser les ambitions fixées. Une démarche visant à aider le Gabon à rattraper son retard de près d’une dizaine d’années.

Parrainé par le Premier ministre de la Transition, cet événement a permis d’échanger avec des partenaires locaux, internationaux et les experts de l’Union africaine sur les enjeux de la migration du Gabon vers la TNT. Toute chose visant à améliorer l’environnement médiatique et technologique.

«La mise en œuvre de la TNT nécessitera la mobilisation de tous, du secteur public comme du secteur privé, pour garantir une transition réussie et pérenne. Nous devons désormais travailler avec détermination et rigueur. Je fais confiance à chacun de vous pour porter cet effort collectif, car le succès de la migration vers la TNT est un enjeu national qui bénéficiera à l’ensemble de notre population», indiquait Laurence Ndong lors de la clôture.

La ministre de la Communication, Laurence Ndong. © Com. gouvernementale

Le forum a en effet donné l’opportunité aux participants de réfléchir sur l’avenir du secteur audiovisuel au Gabon, de lui permettre de s’arrimer aux directives de l’Union internationale des télécommunications (UIT), recommandant, depuis 2015, à chaque pays membre de basculer sur cette technologie. Le Gabon a donc accusé un retard de près de 10 ans et sa migration vers la TNT devient désormais un impératif.

«La migration vers la TNT représente non seulement un défi pour le Gabon, mais elle est également une opportunité exceptionnelle pour l’ensemble de notre continent», faisait savoir le chef du gouvernement.

Les participants à ce forum ont ainsi mené des réflexions sur les constats, envisagé des solutions pour rattraper ce retard accumulé par le Gabon. Toute chose passant par la feuille de route permettant au pays, en collaboration avec Aucom, de finaliser cette transition vers la TNT, dans les plus brefs délais.

Ce plan prévoit, entre autres, l’installation d’infrastructures modernes de diffusion numérique et la formation des techniciens et professionnels aux nouvelles normes. La migration vers la TNT permettant d’améliorer significativement la qualité de la diffusion des contenus audiovisuels, d’élargir l’accès à l’information et de garantir à chaque citoyen du Gabon le bénéfice d’une programmation diversifiée et de bonne qualité.

«Ce forum s’achève, mais le travail continue. La TNT et les innovations audiovisuelles sont à notre portée, et ensemble, nous allons offrir aux Gabonais une télévision et une radio de meilleure qualité, plus accessible et plus inclusive», a déclaré Laurence Ndong.

Sauf qu’il est essentiel que le gouvernement, en collaboration avec les partenaires internationaux et les acteurs privés, investisse dans le développement des infrastructures, afin que chaque citoyen gabonais, quelle que soit sa situation géographique, puisse bénéficier de cette avancée technologique et de ses bienfaits.

 
GR
 

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