Au regard des conclusions de l’Assemblée générale prévue le 18 septembre dernier, les agents de Radio Gabon pourraient bien suspendre leur mouvement d’humeur.

© Gabonreview
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S’achemine-t-on vers une suspension de la grève entamée le 10 septembre dernier par Radio Gabon ? C’est, en tout cas, ce que laisse présager la rencontre du 17 septembre dernier entre le Syndicat national des professionnels de l’audiovisuel public (Synapap) et le ministre de la Communication. «Nous allons relever ensemble Radio Gabon. La voix du Gabon doit se faire de nouveau entendre», a déclaré le ministre de la Communication à l’issue de cette rencontre qui aura duré 4 heures d’horloge. Le mouvement d’humeur pourrait prendre fin sous réserve du relèvement du montant versé aux collaborateurs. Celui-ci passera désormais de 100 000 francs à 150 000 francs. Ne restent donc plus à satisfaire pour le gouvernement que l’augmentation du budget de Radio Gabon et le déblocage d’une somme pour l’achat du matériel manquant dans l’immédiat.

Toutefois, a estimé le Synapap, «la confiance n’exclue pas le contrôle». Un délai de grâce, s’étendant jusqu’au mois d’octobre, a donc été accordé au gouvernement pour la prise en compte de toutes les revendications avec le souhait qu’une convention collective soit signée pour la bonne gestion des ressources humaines.

Par ailleurs, le directeur de Gabon Télévision, David Ella Mintsa, présent à la réunion, a pris l’engagement de soutenir Radio Gabon par la prise en charge, jusqu’au mois de décembre prochain, des frais liés à l’utilisation d’un chauffeur supplémentaire. Revigoré par ces promesses, le Synapap a donc décidé de convoquer, le 18 septembre courant, une assemblée générale pour solliciter l’avis de sa base quant à la suite à donner à ces évolutions. Le ministre de la Communication, quant à lui, a décidé de descendre sur le terrain afin de toucher du doigt les conditions de travail de ses collaborateurs.

Les lenteurs accusées dans la mise en place des reformes du secteur de l’audiovisuel public, l’absence de lisibilité dans la gestion des budgets alloués, la désignation dans des conditions controversées des dirigeants, la vétusté du matériel de travail, sont autant de points qui agacent ces agents de Radio Gabon.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. l'observateur dit :

    Mr le ministre viens d’ouvrir sa chaine de télévision KN7 ,qui est bien équipée ,mais la chaine nationale est pauvre il prépare bien la campagne présidentielle
    Franchement nos dirigeants se moquent bien du service publique leurs business personnels sont bien gérés par rapport aux biens publiques ,c’est un manque de volonté politique
    je constate que nos chaines publiques sont équipés le plus souvent pendant les périodes électorales ,la campagne la présidentielle de 2016 est pratiquement anticipées ,les états majors se prépares ,mais le RTPDG veut aussi du matériels plus performants pour servir qui ? le peuple ou le pouvoir ?

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