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Médias : le CNC met en demeure l’ensemble de la presse
Le Conseil national de la communication (CNC) a lancé un avertissement à l’ensemble des journaux, les invitant à œuvrer pour la préservation de la paix et de la cohésion sociale.
Quelques titres nationaux. © Gabonreview
Réuni en plénière ordinaire le 26 novembre courant, dans le prolongement de sa séance du 12 novembre dernier, le Conseil national de la communication (CNC) a statué, à la majorité de ses membres, sur la mise en demeure de l’ensemble de la presse nationale.
Se disant indignée par le traitement de l’information par certaines publications, en dépit de nombreux rappels à l’ordre et autres sanctions, le CNC dit déplorer une supposée tendance de la presse à s’illustrer dans l’apologie de la violence avec, entre autres, des appels répétés à l’insurrection. «Le Conseil national de la communication invite l’ensemble des médias à plus de professionnalisme pour la préservation de la paix et de la cohésion sociale», lit-on dans le communiqué rendu public à cet effet. «Tout ce qui peut entrainer la désunion de la nation ou ses effets doit disparaître», assène l’institution de régulation des médias.
1 Commentaire
et la liberté d’expression ? appeler à l’insurrection ce n’est pas appeler au meurtre ! il y a eu insurrection au Burkina ,le peuple du Burkina n’a tué personne ! les assassins étaient dans le camps d’en face(les forces du désordre) . encore plus que les médias,ce sont les autorités qui de fait sont entrain de créer le ferment d insurrection quand elles empêchent avec la police(le bras armée du pouvoir?)que le peuple fasse une marche pacifique suite à l’humiliation infamante subie par nos mères et tantes commerçantes de la part de cette même police. quand on empêche au PEUPLE d’exprimer SA SOUFFRANCE,c’est une violence de situation qui peut pousser à bout ! un fait qui a autant indigné la population ,le président a dû en être informé .Mais alors, pourquoi est-il resté indifférent ? lui qui préside à la Sarkozy(tout le temps sur le terrain),Zarkozy n’aurait jamais brillé par le silence face un fait qui a ému la majorité de ses compatriotes .c’était pour lui l’occasion de montrer que ces femmes dont il va solliciter le vote dans quelques mois,sont aussi ses mères et tantes qui font ce qui est dans leurs moyens pour nourrir leurs enfants,autrement dit,le Gabon de demain.contre ces femmes on pourra toujours parler de loi,mais quelques soient les lois,elles doivent rester humaines.c’est pour cela que les juges n’ont pas encore été remplacés par des robots dans les tribunaux !