L’Organisation patronale des médias (Opam) a dénoncé, le 15 février, l’attitude de certains médias proches du pouvoir qui, au lieu de traiter l’information dans le respect de l’art, choisissent de s’en prendre personnellement et violemment à leurs confrères.

L’Opam s’offusque de ce que certains médias se contrefichent de la Charte d’éthique et de déontologie à travers des pratiques aux antipodes de la solidarité corporatiste devant régner entre confrères, au-delà des lignes éditoriales et des positionnements idéologiques. © Gabonreview

 

L’Organisation patronale des médias (Opam) est perplexe face à la nouvelle posture de certains médias, proches du pouvoir, qui s’écartent foncièrement des règles et pratiques du métier. Certains journalistes de ces médias sont devenus des «mercenaires médiatiques» et s’attaquent violemment à  leurs confrères.

Selon l’Opam, depuis quelques semaines, certains journaux «tombés en hibernation» depuis plusieurs années viennent d’être ressuscités. Si c’est «une bonne chose pour le débat démocratique au Gabon», il  est à déplorer que ces titres s’en prennent personnellement et violemment aux autres journalistes. «Ces journaux, proches du pouvoir en place, sans siège ni adresse, au lieu de traiter l’information dans le respect de l’art, ont malheureusement choisi le mercenariat médiatique. Par ce manque de professionnalisme, ils s’inscrivent aux antipodes de la solidarité corporatiste qui doit régner entre confrères et consœurs en même temps qu’ils s’opposent à la Charte d’éthique et de déontologie qui régit la presse au Gabon», a regretté le président de l’Opam, Guy Pierre Biteghe.

Indignée face à ces écarts éhontés qui ne prédisposent pas à l’élévation de la corporation, ni au débat démocratique au Gabon, l’Opam entend saisir les autorités compétentes, afin de mettre fin à ces pratiques. «L’Opam s’excuse auprès du public pour ces dérapages qui ternissent l’image de la presse gabonaise dont le challenge est pourtant de s’améliorer chaque jour en qualité», a indiqué le président de cette organisation. Si cette situation perdure, les médias membres de l’Opam promettent de s’organiser afin d’y mettre fin, en rendant coup pour coup, a déclaré Guy Pierre Biteghe.

 
GR
 

0 commentaire

Soyez le premier à commenter.

Poster un commentaire