Alors que le président américain a signé, le 14 mars dernier, un décret démantelant l’Agence américaine pour les médias mondiaux (USAGM), qui finance des médias indépendants essentiels tels que Voice of America (VOA), l’ONG Reporters sans frontières (RSF) dit avoir déposé plainte pour exiger l’arrêt immédiat de la dissolution du média dont les employés ont d’ores et déjà été mis en congé administratif.

Le Donald Trump a signé un décret démantelant VOA. © D.R.

 

Le 21 mars dernier, Reporters sans frontières (RSF) a déposé plainte contre l’administration Trump, a-t-on appris ce vendredi 28 mars. À travers son initiative, l’organisation non gouvernementale exige «l’arrêt immédiat de la dissolution de VOA et la réintégration rapide de ses employés». Deux jours après cette plainte, en partenariat avec les employés du média et leurs syndicats, une requête en vue d’obtenir une ordonnance fondée sur les mêmes attentes a été déposée, cette fois contre l’Agence américaine pour les médias mondiaux (USAGM).

Ces deux actions en justice interviennent à la suite de la signature, le 14 mars dernier, d’un décret de Donald Trump démantelant VOA. L’agence figurait en effet au nombre des structures placées dans le viseur du président américain, car jugées trop coûteuses et dont les États-Unis pouvaient se passer. Il faut dire que cet organisme finançait les médias indépendants jugés «essentiels» par RSF. Parmi ceux-ci, Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), Radio Free Asia (RFA), mais surtout Voice of America (VOA) ayant une branche africaine avec un correspondant au Gabon.

Le décret de Trump, assure l’ONG, «a engendré, partout dans le monde, une onde de choc au sein des rédactions». D’autant plus que le lendemain de sa signature, les employés de VOA ont été placés en congé administratif.

 
GR
 

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