Maximiser les investissement d’Olam… essayer du moins.
Afin de maximiser les retombées socio-économiques du groupe Olam au sein des couches sociales notamment, une réunion d’évaluation de huit membres du gouvernement s’est tenue le 21 mars à Libreville autour de Régis Immongault, ministre de l’Industrie et des Mines.
Cette séance de travail intervient dans le cadre du suivi de partenariat stratégique entre l’Etat gabonais et Olam International. En effet, le groupe singapourien investira la bagatelle somme de 2,5 milliards de dollars sur la période 2011-2022 autour de 5 projets majeurs à savoir l’huile de palme, la production et transformation de bois, les fertilisants, le caoutchouc et les zone économiques spéciale.
«Le programme d’investissements d’Olam a des impacts socio-économiques importants avec leur plein effet à l’horizon 2022. Un projet d’une telle envergure porte également des contraintes qu’il convient de surmonter», ont indiqué les ministres. C’est dans ce cadre qu’une étude avait été commanditée par le président Ali Bongo auprès du cabinet américain McKinsey, pour évaluer et maximiser les investissements d’Olam.
Selon cette étude, les projections financières de l’ensemble des projets font état d’un accroissement en moyenne de 1,1% du PIB hors pétrole par an à l’horizon 2012 ; ainsi que d’une diversification de l’économie avec un poids de 47% du PIB primaire, contre 15% du PIB secondaire, à l’horizon 2022. Le document fait également état de la création de 26 000 emplois directs et directs, ou encore de la croissance de 32% du solde de la balance commerciale.
Par ailleurs, les membres du gouvernement ont convenu de la mise en place d’un comité de pilotage, qui serait chargé de trouver des solutions aux contraintes relevées, de limiter les risques potentiels identifiés et grâce aux effets d’entrainement, favoriser le processus d’industrialisation de l’économie gabonaise ainsi que celui du développement des PME locales.
3 Commentaires
A la faveur de la campagne pour l’election du President de la Republique Francaise, Jean Luc melenchon, camdidat du Front de Gauche a declare le 18 mars 2012 : « Je suis le Bruit et la fureur, le tumulte et le fracas ». En parlant d’OLAM, nous pourrions dire : « Le bruit et la Communication, les annonces et les effets de manche ». Car depuis 2010 et l’annonce des dizaines de milliers d’hectare de palmeraie, rien, du vent. du bruit. Des affiches plein Libreville et des spots plein les Teles.
A son « Laissez-nous avancer. », Bruno Ben Moubamba avait repondu le 14 fevrier 2010, par la voix de Jean pierre Rougou, lors du Meeting de creation de l’Union National (UN) : »Laissez les avancer, ils ne savent pas ou ils vont ». Comme il avait vu juste.
Bon courage au Gabon.
SIAT Gabon a des soucis avec son huile de palme face a la concurence des huiles importees, la question est de savoir si ce projet sera rentable ?
A moins que l’etat reglemente l’importation des huiles au Gabon pour permettre aux Gabonais de consomer local mais pour cela il faut que les prix des produits locaux soient revus a la baisse par il n’est logique qu’un produit fabrique sur place puisse couter aussi cher.
quant un système marche sur la tête. sur toutes les estrades du monde entier, ali bongo et sa bande vantent le Gabon vert et préservation de la biodiversité, et voilà que les mêmes individus, comme si de rien n’était, ils vantent les qualités de la monoculture avec OLAM, pauvre Gabon!