Maurel & Prom affiche des résultats en hausse

La junior pétrolière française a vu ses résultats opérationnels semestriels grimpés de 29%, au premier semestre, grâce à la montée en puissance de sa production au Gabon, rapporte un communiqué de l’entreprise rendu public le 28 août dernier.

Entre janvier et juin 2014, le résultat net part du groupe s’est inscrit à 59,3 millions d’euros, contre une perte nette de 10,5 millions d’euros un an plus tôt. Le résultat opérationnel semestriel a progressé de 29% par rapport à la même période de 2013, s’établissant à 156,2 millions d’euros. Sur la même période, la junior pétrolière française a enregistré une production de 25.134 barils/jour au Gabon, en hausse de 7%.

Outre la hausse de la production, le groupe a bénéficié d’une série d’éléments favorables tels que la baisse des dotations aux amortissements et des charges d’exploration limitées. Une amélioration expliquée par «l’obtention d’un nouveau permis d’exploration dans le pays, à des conditions financières toutefois plus favorables à l’Etat gabonais». Ainsi, le chiffre d’affaires consolidé a progressé de 11%, grâce à la prise en compte des ventes de Caroil, une filiale que le groupe avait cédée en 2011 puis reprise fin 2013. À fin juin, Maurel et Prom disposait d’une trésorerie nette de 174 millions d’euros. Toutefois, pour la seconde moitié de l’année, le groupe précise que son chiffre d’affaires et son cash-flow «ne devraient pas évoluer sensiblement par rapport au premier semestre 2014, en raison des travaux entrepris sur les puits injecteurs au Gabon».

La junior pétrolière fait régulièrement l’objet de spéculations de rachat, mais n’a jamais confirmé être en négociation avec un potentiel repreneur. En termes de perspectives, elle souligne que «l’exercice 2015 devrait voir la traduction des effets positifs des travaux entrepris au Gabon en 2014 et la progression du free cash-flow correspondant».

En début d’année, au Gabon, un nouveau contrat de partage de production d’une durée de 20 ans, dénommé «Ezanga», a remplacé l’ancien «Omoueyi».