Formés en urgence par le ministère de l’Éducation nationale pour résorber le déficit en enseignants des disciplines scientifiques, plusieurs dizaines de stagiaires disent avoir été oubliés par le gouvernement. Ils réclament leur affectation, à l’instar de près de 750 de leurs collègues déjà en poste.

Plus de 150 enseignants stagiaires oubliés attendent leur affectation. © GabonReview (capture d’écran)

 

Le 6 décembre dernier, le ministère de l’Éducation nationale revendiquait l’affectation à travers le pays d’un total de 747 enseignants stagiaires des disciplines scientifiques. Il s’agit, précisait l’administration dirigée par Camélia Ntoutoume-Leclercq, de 676 stagiaires dans les directions d’académies provinciales (DAP) et 71 dans les directions des zones académiques (DZA). Seulement, aux dernières nouvelles, ce chiffre ne représente pas la totalité des de l’effectif des jeunes diplômés formés ces derniers mois.

Pour résorber le déficit criard d’enseignants des disciplines scientifiques au Gabon, le gouvernement a formé à Libreville 900 compatriotes. 153 seraient donc retournés au chômage au terme de leur formation, leurs noms ne figurant pas sur la liste des stagiaires affectés pour l’année scolaire 2024-2025 en cours. Réunis en collectif, les stagiaires oubliés ont initié une mobilisation devant le portail de la Primature, lundi 16 décembre. Objectifs : rappeler le gouvernement à ses engagements et exprimer leur désarroi pour certains, originaires des provinces, qui disent être abandonnés à eux-mêmes depuis la fin de la formation en septembre dernier.

À ce jour, selon le ministère de l’Éducation nationale, sur les 676 enseignants stagiaires affectés dans les DAP, 307 dispenseront les cours de mathématiques, 212 de Sciences de la vie et de la terre (SVT) et 157 de physique.

 
GR
 

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