Dans le cadre de la clôture du Projet de renforcement de la sécurité alimentaire et de l’emploi des femmes et des jeunes via la promotion des chaînes de valeurs vertes inclusives visant à répondre aux effets néfastes de la Covid-19, la représentation nationale du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), en partenariat avec le gouvernement, a organisé le week-end dernier à Libreville le Marché des producteurs dédié aux produits locaux 100% bio.

Le ministre de l’Agriculture Charles Mve Ellah (casquette et veste) et Francis James (lunette de soleil), le 17 décembre 2022, à Libreville. © D.R.

 

Francis James, Représentant du PNUD au Gabon. © D.R.

Les samedi 17 et dimanche 18 décembre a eu lieu à la Promenade de la Baie des rois, à Libreville, la première édition du Marché des producteurs post-crise sanitaire. L’initiative du PNUD, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, cadre avec la clôture du Projet de renforcement de la sécurité alimentaire et de l’emploi des femmes et des jeunes via la promotion des chaînes de valeurs vertes inclusives visant la relance de l’activité agricole après la pandémie de Covid-19.

Pour l’occasion, une vingtaine de producteurs ayant bénéficié de l’appui financier de l’agence onusienne ont exposé sur des stands les produits issus de leur activité, tels que des légumes, des fruits, du chocolat, des jus et confitures à base de produits locaux, des thés, du charbon écologique, des produits cosmétiques, etc. Des produits made in Gabon que les exposants ont assuré être «100% bio». Le bureau local du PNUD indique d’ailleurs que le Marché des producteurs est une initiative dont l’objectif est de «promouvoir les produits du terroir et le Made in Gabon, en plus d’être un lieu de rencontre pour divers acteurs clés de la chaîne de valeur agricole gabonaise».

Les exposantes. © D.R.

300 microentreprises bénéficiaires 

Lancé dans le but d’atténuer les effets négatifs des restrictions liées au Covid-19 sur les microentreprises agricoles de femmes et des jeunes, le Projet du PNUD a permis de renforcer les capacités de 300 microentreprises, dont 200 femmes et 100 jeunes des provinces de l’Estuaire et de l’Ogooué-Maritime intervenant dans les filières porteuses, avec comme cible le manioc, la banane, l’agriculture maraîchère et le petit élevage. Une allocation de 400 dollars de filets sociaux a été octroyée aux participants des zones urbaines et périphériques du projet. L’objectif étant de répondre à leurs besoins de base affectés par la crise sanitaire.

Le projet a également permis aux participants de bénéficier de formations aux techniques de production et de gestion d’entreprises agricoles ainsi que sur l’importance du travail en coopérative. Une plateforme numérique et un e-commerce permettront de renforcer les liens entre les différents acteurs de la chaîne de valeur, et de promouvoir le circuit court pour la commercialisation de produits locaux, annonce le PNUD.

 

 
GR
 

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