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Malversations autour de la PIP: De hauts cadres dans la nasse du B2
En plus du secrétaire général du ministère de l’Agriculture, pas moins de cinq actuels et anciens directeurs généraux de ce département ont été interpellés hier. Il leur serait reproché d’avoir procédé à des gonflements d’effectifs et de n’avoir pas rétrocédé au Trésor Public le reliquat des sommes.
© blackenterprise.com
Sylvestre Makanga (secrétaire général), Denis Nzoghé (directeur général des Etudes et Statistiques agricoles), Calixte Mbeng (directeur général du Développement rural), Franck Mihindou (directeur général adjoint de l’Elevage), ainsi que Jean-René Nzamba Mombo, ancien directeur général de l’Agriculture (limogé en février dernier) et Yves Emane, ancien directeur général des Pêches et de l’Aquaculture (limogé en décembre 2014), sont entendus à la direction générale de la Contre-Ingérence et de la Sécurité militaire (B2) dans le cadre d’une enquête relative à des malversations autour de la Prime d’incitation à la performance (PIP).
Selon les premiers témoignages, les intéressés auraient, lors du paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) des premier et deuxième trimestres 2014, délibérément gonflé les effectifs du personnel pour en «recueillir les dividendes». Le paiement de la PIP se faisait en fait, dans un premier temps, en liquidités. Les responsables de service dressaient les listes des agents affectés à leur service, et envoyaient ces listes au Budget, puis au Trésor Public. Ils allaient ensuite récupérer les sommes allouées pour le paiement de la prime auprès des services du Trésor. Ces espèces sonnantes et trébuchantes étaient ensuite distribuées aux agents. Il semblerait que c’est à ce niveau que se passait «l’essentiel de la magouille» : des listes gonflées qui devaient servir à obtenir plus qu’il n’en fallait ! Dans un autre registre, lorsqu’il arrivait, dans certains cas, que les montants se révèlent plus importants que prévu, les responsables de service ne se voyaient pas obligés de redéposer au Trésor le «trop-perçu».
Est-ce parce que les services du Budget et du trésor s’étaient rendu compte de ces supercheries qu’ils avaient décidé de procéder à des paiements directs aux agents par le truchement des banques ou des bons de caisse ? Nul ne sait, mais cette méthode a eu pour effet de «limiter la casse». Depuis le troisième trimestre 2014, le paiement de la PIP se fait par virement bancaire et, lorsque l’agent ne dispose pas de compte bancaire, il lui est établi un bon de caisse.
Selon ce qu’a révélé le quotidien L’Union le 20 mars 2015, les montants détournés au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, s’élèvent à un peu plus de 50 millions CFA. Si la culpabilité de ces hauts fonctionnaires en venait à s’avérer, ce serait la «chute» de brillants fonctionnaires. Calixte Mbeng, Yves Emane et Jean-René Nzamba Mombo sont en effet considérés, dans ce ministère, comme de brillants éléments parmi les meilleurs de cette «maison». Une image désastreuse de la haute administration.
25 Commentaires
C’est bien dommage. Quel gâchis. Il n’en demeure pas moins que ces fonctionnaires ne sont que de bien tous petits poissons à côté des gros budgetivores notoires qui détournent des sommes inimaginables mais qui pourtant au fil des années, ne sont pas inquiétés par la moindre sanction mais bien au contraire se voient gratifiés de promotions après chaque forfait… la loi devrait s’appliquer à tous.
Rassurez-vous,ces trois là si leur culpabilité est établie,ils ne sont pas les seuls à avoir détourné cette manne qui fait couler beaucoup d’encre et de salive.D’autres administrations’je parie que si on gratte un peu,on tombera sur les malversations.
Bien trop brillant. Malin, Malin à demi.
« Calixte Mbeng, Yves Emane et Jean-René Nzamba Mombo sont en effet considérés, dans ce ministère, comme de brillants éléments parmi les meilleurs de cette «maison». » C’est justement cela la façade du cadre Gabonais : grand diplômé,tête rasée,petites lunettes d’intello,veste-cravate matin, midi et soir,titre ronflant,farfelu véhiculé,etc.tout cela pourquoi? Cacher la vraie nature absurde qui les gouverne: des grands voleurs!
Et ils si nombreux comme des poux,des teignes dans la grosse chevelure d l’Administration. Les Gabonais,c’est pathétique! Saigner le Trésors public,se sucrer sur le dos de pauvres agents (déjà mal rémunérés),quel toupet monstrueux!
Ces gens me dégoûtent! Que vont-ils dire à leurs épouses,leurs enfants,leurs parents?que c’est une histoire d coup monté,d chasse aux sorcières? Pfff!
Analyse partagée car nul ne doit détourner les deniers publics e ce quelque soit le montant. Des hauts cadres qui se rendent coupables de malversations d’un montant de 50 millions, cela peut vouloir démontrer également une extrême misère. D’où la nécessité impérieuse de passer à une nouvelle grille salariale susceptible de mettre tout le monde à l’aise et d’éviter de voir de brillants compatriotes se livrer à ça, cette chose qui gangraine et mine notre administration. Il faut en effet noter que cette chose est à tous les niveaux de l’administration et se manifeste de différentes manières. ci-dessous quelques exemples:
– des unités de téléphones, carburants, encre, photocopies, papiers, taxi, …
Tous les jours, l’un est confronté à se manifester d’une manière ou d’une autre à des points ci-dessus et nous y laissons de 1000 frs cfa à ++++ contribuant ainsi à une vaste escroquerie orchestrée par l’administration elle-même mise à genou un système étatique aux relents mafieux. ……
Cet état de chose vient une fois encore montrer les failesse de notre fichier national
Ok C’est pas bon, mais cela n’a rien à voir avec les montants en espèces qu’avait sur lui Yves Fernand Manfoumbi lorsqu’il a eu des problèmes avec la police française.
Manfoumbi a été promu.
Je dis bien que cet esprit là est source de nos malheurs. Ceux qui détournent en milliards sur des chantiers financés mais non exécutés sont tranquilles.
On se mord la queue si on commence à condamner nos frères. Car personne ne sera épargnée. Il n’y a aucun haut cadre dans en pays qui ne soit voleur. Tous, ils le sont. Si on en condamne quelques uns, ça reste juste un effet d’annonce. Du bruit pour rien. À la commission qui lutte contre l’enrichissement illicite les dossiers moisissent avec des preuves établies. Le DG lui même selon un article lu sur un site d’information fait sortir des château de terre. Nous avons institutionnaliser le vol la malhonnêteté le mensonge la violation de nos lois et notre survie au détriment de l’état… C’est pas l’arrêt de quelques types isolés d’un ministère qui mettra fin à ce fléau. Le vol semble étr inscrit dans les gènes désormais. Il rabaisse notre peuple aux yeux des autres. Les étrangers que nous accueillons chez nous découvrent un peuple de voleurs et de paresseux qui ne suscite aucun respect, aucune crainte, aucune considération. N’avons nous pas privilégier la collaboration avec les étrangers supposés plus silencieux et favorables au dessous de tables plutôt que nos frères gabonais? N’avons nous pas attribué des passeports et des noms d’emprunts aux étrangers pour faciliter les démarches de réalisations de leurs projets en retour de quelques billets? L’exemple venait d’où? Le noyau est pourri. Le fruit pourri. Nous avons une mentalité méprisable. Une mentalité de sous hommes. Une mentalité d’esclaves. Quand un étranger qui vient chez toi te dit « je suis plus gabonais que toi »… C com s’il était entré dans ton foyer et c’était emparé de ton autorité sur toi et les tiens par ce qu’il aurait simplement considéré que tu ne la méritais pas. Voilà ce que nous sommes. Des moins que rien. Ou plutôt rendus au rang des moins que rien. On bombait le torse, fier d’étr gabonais, d’avoir le pétrole, d’avoir air Gabon, et d’être riche (voleur et pilleur des deniers publiques). Les générations ont suivi et continuent à suivre l’exemple, caressant le rêve d’avoir un poste pour « manger à leur tout l’argent du pays ». Le diplôme n’étant plus requis pour être nommé, on voit des repris de justice divine tout droit sorti du fracas et dressé en nouvel homme fort et riche, on observe des pseudos réussites sociales qui ne cadrent pas avec un passé récent et un avenir sans issu. Aujourd’hui, l’école, ça sert à quoi? En refusant de promouvoir les valeurs qui grandissent telles que le travail et le mérite, l’honnêteté et la justice, pour prôner le vol et le viol, l’ignorance et le mensonge, l’infidélité et l’avilissement, la paresse et j’en passe, nous avons décidé d’être un peuple inférieur, voué à être dominé et à tjrs régresser.
Cher John Mba,bravo,bravo,bravo!!! Tout est dit. Très poignant votre diagnostic. Oui,c’est courageux d le reconnaître,d le dire,d l’écrire: les Gabonais sont un peuple inférieur d par leurs propres actes d’une bassesse inouie. Vous avez dit la vérité. Merci pour ce réconfort. Merci pour votre intégrité scripturaire.
Que le Seigneur Jésus-Christ,le bon Maître céleste, garde ses disciples saints,intègres,stables,persévérants,patients,justes dans le sein de cette petite nation inférieure! Que sa main façonne les hommes et les femmes et les rende intransigeants face au vol,au pillage,à la bassesse morale!
Soyez béni cher John!
merci mon frère John Mba ton diagnostic même s’il fait mal traduit exactement ce que nous sommes mais l’exemple de ce genre de comportement viendrait d’ou je m’interroges suivez mon regard. et en plus une question taraude mon esprit celle de se demander si on fait l’audit de l’utilisation des budgets de fonctionnement et d’investissement alloués aux départements ministériels du pays qu’est-ce que l’on y découvrirait ? je crois cela va battre toutes les malversations mafieuses enregistrées dans le monde, ne pensez-vous pas mes amis?
Le vole et la corruption à encore de beaux jours devant eux tellement c est gravé dans notre ADN meme Apres les bongos .
tu as tout dit bassé.
Tous les proviseurs et intendant le font depuis des décennies pour les bourses…
C’est vrai et il n’y a jamais d’audit et ni de sanction même quand c’est aussi flagrant que le nez sur le visage
Ca me rappel mon passage au LYCEE DJOUE DABANY : LDD
Il fallait avoir 12/20 de moyenne pour avoir la bourse de l’Etat.
Mais le lycee djoue dabany recevait les bourses pour tous les eleves ayant eu 10/20 de moyenne …
Et ce tonton qui veut jouer les moralisateurs…. un objecteur de conscience,vis a vis de leur ethique: vol , carambouille …
On peut être brillant et malhonnête à la fois. Là il s’agit de la PIP, mais les mêmes comportements ont été observés, lors des grands séminaires et à la Première édition de la Foire Agricole Internationale de Libreville. Des « perdiems » toujours détournés. Voici des chantres de l’émergence qui avancent à reculons. Ingénieurs diplômés des grandes écoles que l’on devrait sévèrement punir en les démettant immédiatement de leur fonction avec une mise en débet effective, sans oublier le retrait des véhicules de fonction.
Malheureusement ces derniers qui pourraient appartenir à des réseaux occultes, trouveront certainement le moyen d’être maintenus à leur fonction. Pourquoi n’y-a-t’il jamais de contrôle des effectifs par la Direction Centrale des Ressources Humaines qui fonctionne comme une caisse enregistreuse. D’un autre côté, l’absence de sanction encourage ce type de comportement. C’est vraiment dommage pour le Gabon!
Voila demain ces derniers vont devenir opposants pour dire le pays va mal c’est ça ce genre d’actes. s’ils sont coupables ils doivent faire la prison au moins 10 ans et rembourser tout l’argent detourné si les informations sont vraies.
Brillant cadre!!!! la valeur d’un homme ne se mesure pas seulement a son QI mais aussi aux valeurs. morales qu’ il incarne or trop souvent dans ce pays le paraître a toujours primé sur la vertu.ce qui me fais dire que 90% de ces pseudo haut cadres sont des voleurs j’en prend pour preuve leurs train de vie.
Comment expliquer qu’un DG payé entre 700 et 1 250 000frs puisse s’offrir les services d’un chauffeur pour les enfants,un gardien, une dame de ménage… et rouler les grosses mécaniques alors que dans le même temps, un cadre du privée percevant 2.000.000fcfa ne peut pas d’offrir ce luxe!!! Et ne me dite surtout pas que cela est une affaire de gestion. Trop c’est trop il est temps que les Gabonais méritants soient récompenses et porter aux responsabilités en lieu et place des voleurs, des amis, du clan,du cousin,de l’ami de min ami….
Je ne suis pas de ceux la qui disent et osent penser que le peuple Gabonais a décidé d’être inférieur. En quoi vous vous permettez d’affirmer de telles bêtises.
Par contre oui je suis d’accord avec le Patriote car oui tout est question de vertus, d’éducation, de façon de faire. Mais ces valeurs n’apprennent ou sinon à la maison, inculquées par nos parents et par nous à nos enfants.
Il ne suffit pas de venir crier ici que les générations futures sont pourries d’avance. Non, non et non. Commençons par faire notre devoir de parents en donnant une bonne éducation aux enfants au lieu de toujours être à l’affût du dernier coin de retrouvailles des parents d’élèves pour un mouzing bien corsé.
Mon pauvre défunt père s’est battu toute sa vie, avec ses quelques 600 mil par mois à tenir son rôle de père et en nous répétant sans cesse: la vie est dure mais il faut la gagner honnêtement.
Honte à ces voleurs qui détruisent le pays. Mais je constate que c’est juste du saupoudrage pour détourner nos regards des vrais voleurs, des grands voleurs. Il n’y a qu’a lire ce torchon de l’Union qui étalé à toutes ses sorties des petits malfrats, filmés avec les outils de leurs forfaits. Mais ou sont les voleurs du fodex? Ou sont les responsable de la déroute de la banque du Luxembourg? Ou sont les voleurs des fêtes tournantes?
Est ce que seulement la justice Gabonaise s’est posée la question de savoir comment le père fondateur a amassé autant d’argent à léguer à sa progéniture?
Oui en effet saupoudrage.
Je ne suis pas de ceux la qui disent et osent penser que le peuple Gabonais a décidé d’être inférieur. En quoi vous vous permettez d’affirmer de telles bêtises.
Par contre oui je suis d’accord avec le Patriote car oui tout est question de vertus, d’éducation, de façon de faire. Mais ces valeurs s’apprennent où, sinon à la maison, inculquées par nos parents et par nous à nos enfants.
Il ne suffit pas de venir crier ici que les générations futures sont pourries d’avance. Non, non et non. Commençons par faire notre devoir de parents en donnant une bonne éducation aux enfants au lieu de toujours être à l’affût du dernier coin de retrouvailles des parents d’élèves pour un mouzing bien corsé.
Mon pauvre défunt père s’est battu toute sa vie, avec ses quelques 600 mil par mois à tenir son rôle de père et en nous répétant sans cesse: la vie est dure mais il faut la gagner honnêtement.
Honte à ces voleurs qui détruisent le pays. Malgré ces arrestations, je constate que c’est juste du saupoudrage pour détourner nos regards des vrais voleurs, des grands voleurs. Il n’y a qu’a lire ce torchon de l’Union qui étalé, à toutes ses sorties, des petits malfrats, filmés avec les outils de leurs forfaits. Mais où sont les voleurs du fodex? Ou sont les responsables de la déroute de la banque du Luxembourg? Où sont les voleurs des fêtes tournantes?
Est ce que seulement la justice Gabonaise s’est posée la question de savoir comment le père fondateur a amassé autant d’argent à léguer à sa progéniture?
Oui en effet saupoudrage.
je me suis toujours poser la question de savoir pourquoi de tels actes font l’objet d’une enquête au B2 quant on sais qu’il s’agit ici de la commission présumée d’une infraction que fait donc la PJ ou le Procureur de la République ne valait-il pas mieux que cette enquête soit diligentée par les officiers de police judiciaire. quelqu’un peut-il éclairer ma lanterne s’il vous plait jeune juriste, je ne me retrouve plus dans les procédures de justice dans notre pays QUI FAIT QUOI EN RÉALITÉ ?
… pas besoin d’un avocat avec ces vices de procédure
en HABEAS CORPUS on lamine bien ceux qui accusent !!!!
Il nous faut peut etre une MAGNA CARTA gabonisée pour proteger le peuple contre les abus de cette justice aux ordres !!!!
Je ne suis pas de ceux-là qui disent et osent penser que le peuple Gabonais a décidé d’être inférieur. En quoi vous vous permettez d’affirmer de telles bêtises.
Par contre oui je suis d’accord avec le Patriote car oui tout est question de vertus, d’éducation, de façon de faire. Mais ces valeurs n’apprennent ou sinon à la maison, inculquées par nos parents et par nous à nos enfants.
Il ne suffit pas de venir crier ici que les générations futures sont pourries d’avance. Non, non et non. Commençons par faire notre devoir de parents en donnant une bonne éducation aux enfants au lieu de toujours être à l’affût du dernier coin de retrouvailles des parents d’élèves pour un mouzing bien corsé.
Mon pauvre défunt père s’est battu toute sa vie, avec ses quelques 600 mil par mois à tenir son rôle de père et en nous répétant sans cesse: la vie est dure mais il faut la gagner honnêtement.
Honte à ces voleurs qui détruisent le pays. Mais je constate que c’est juste du saupoudrage pour détourner nos regards des vrais voleurs, des grands voleurs. Il n’y a qu’à lire ce torchon de l’Union qui étalé à toutes ses sorties des petits malfrats, filmés avec les outils de leurs forfaits. Mais où sont les voleurs du fodex? Ou sont les responsables de la déroute de la banque du Luxembourg? Ou sont les voleurs des fêtes tournantes?
Est-ce que seulement la justice Gabonaise s’est posée la question de savoir comment le père fondateur a amassé autant d’argent à léguer à sa progéniture?
Oui en effet saupoudrage.
J’exhorterai le gouvernement à doubler la vigilance car il y a d’autres tapis dans le gouvernement qui continue d’entraver les chances qu’offre le gouvernement pour améliorer les chose au Gabon.
kiéééé! Vraiment c’est une facon de dire que les choses doivent ce faire avec vigilance.