Lycée Djoué Dabany : 21 jours d’exclusion temporaire pour les auteures de vidéos lascives
Le Lycée Djoué Dabany (LDD) vient de livrer les conclusions du conseil de discipline du 8 février au sujet de ses élèves impliquées dans les vidéos lascives diffusées sur les réseaux sociaux. Les quatre filles ont écopé d’une «exclusion temporaire de 21 jours, incluant les quinze jours de cours perdus avec effet rétroactif», tout comme elles seront «astreintes à des travaux d’intérêt général dans l’établissement».
Trois semaines après la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos lascives mettant en scène ses élèves, le Lycée Djoué Dabany (LDD) vient de prononcer sa sentence à leur endroit. A l’issue du conseil disciplinaire de l’établissement privé d’enseignement secondaire, le 8 février à Libreville, les quatre filles concernées ont écopé d’une «exclusion temporaire de 21 jours, incluant les quinze jours de cours perdus avec effet rétroactif».
La vidéo polémique datant du 21 janvier, «la durée de l’exclusion temporaire restante va du 8 au 13 février». Les filles «réintègreront leurs classes respectives le lundi 15 février à 7h30», a souligné le conseil de discipline, précisant que «durant les six jours d’exclusion, elles seront astreintes à des travaux d’intérêt général dans l’établissement».
Les quatre élèves de 2nde et 1re, vont notamment rédiger «une charte de bonne conduite des élèves du Lycée Djoué Dabany, avec l’appui des chefs de Départements de Français et Éducation civique qui sera présentée et lue, lors du rassemblement général, au drapeau, le lundi 15 février à 7h30» ; prendre part à «toutes les activités de sensibilisation menées par les services spécialisés, sur les problématiques de la propagation de la pandémie de la COVID-19, des dangers des réseaux sociaux, etc.».
A la lumière de ces sanctions, le conseil de discipline a visiblement emprunté la voie de la sagesse, alors qu’une partie de l’opinion souhaitait une exclusion définitive des filles inculpées pour atteinte aux bonnes mœurs. Ces dernières se voient donc offrir une seconde chance, mais devront se soumettre une fois par semaine, à compter du 15 février, à «une évaluation de leur comportement et de leur travail auprès des services spécialisés, et ce, jusqu’en fin d’année».
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