Après avoir sensibilisé près de 200 000 jeunes dans le Grand Libreville, la campagne nationale contre l’usage détourné des médicaments et la consommation de drogues en milieu scolaire s’intensifie dans les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo. Une initiative portée par l’ANMAPS et ses partenaires, visant à protéger les jeunes générations face à ces dangers croissants.

Les élèves du Lycée Technique Fulbert Bougotha sensibilisés, le 26 janvier 2025. © D.R.

 

La campagne nationale de sensibilisation contre l’usage détourné des médicaments et la consommation de drogues en milieu scolaire et universitaire poursuit son extension à l’intérieur du Gabon, touchant désormais les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo. Lancée par le ministère de la Santé via l’Agence nationale des médicaments et des autres produits de santé (ANMAPS), avec le soutien de la Fondation Ma Bannière, cette initiative mobilise les agents de santé régionaux, le Service national de l’éducation pour la santé (SNEPS) et des relais communautaires locaux.

Supervisée par le Dr Ange Mibindzou Mouelet, directeur général de l’ANMAPS, la campagne vise à sensibiliser les jeunes sur les risques liés à la consommation de drogues et au détournement de médicaments. Ces rencontres offrent un espace d’éducation et d’échanges, permettant d’aborder les dangers sanitaires et sociaux de ces pratiques.

Du 26 au 31 janvier 2025, les équipes interviendront dans les principales localités des deux provinces pour rencontrer élèves et étudiants d’établissements publics et privés. Ces activités marquent une étape clé dans la volonté d’étendre cette campagne au-delà de Libreville.

177 cas préoccupants détectés

Depuis son lancement, le 16 octobre 2024, la campagne a déjà touché 195 646 jeunes, dont 193 231 élèves et 2 415 étudiants, à travers 67 établissements du Grand Libreville. Parmi eux, 177 cas préoccupants ont été détectés, et 79 ont bénéficié d’un accompagnement médical et social adapté.

L’extension dans les zones rurales devrait permettre d’atteindre un plus grand nombre de jeunes, confirmant l’importance et l’impact de ce programme. Un numéro vert, le 1421, reste à la disposition du public pour signaler toute situation alarmante nécessitant une intervention rapide.

Ce programme démontre l’engagement de l’ANMAPS et de ses partenaires à protéger les jeunes générations, en les sensibilisant aux dangers des substances psychoactives et en les accompagnant vers un avenir plus sain.

 
GR
 

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