Lutte contre la vie chère : Un réseau national dédié voit le jour au Gabon
S’il assure qu’il ne marchera pas sur les plates-bandes du gouvernement dont c’est la responsabilité, le Réseau national de lutte contre la vie chère qui vient de voir le jour au Gabon entend néanmoins poser des actions sur le terrain en vue de préserver le pouvoir d’achat des ménages à l’heure de l’inflation galopante. Il compte également faire pression sur les autorités pour l’application des recommandations issues des assises nationales sur le sujet en avril dernier.
Son président l’assure, le Réseau national de lutte contre la vie chère au Gabon mis en place dernièrement et dont la signature officielle de la convention par ses différents membres a eu lieu le 9 juin 2023 à Libreville «ne se substitue en rien à l’État, mais il se veut d’être un partenaire, aussi bien pour les autorités que pour les opérateurs économiques et les consommateurs qui sont au bout de la chaîne». Jean Aboghe Ekome précise que «le but (est) de rechercher l’application des recommandations des assises, lesquelles consistent à réduire le coût du pouvoir d’achat».
La mise en place de cette organisation à laquelle appartiennent des coopératives, des syndicats et divers acteurs du secteur de l’alimentation intervient en effet deux mois après la clôture à Libreville, en avril dernier, des Assises nationales sur la vie chère au Gabon. Plusieurs recommandations avaient été faites à l’endroit du gouvernement qui assure devoir les mettre en application en vue de préserver le pouvoir d’achat des ménages à l’heure où l’inflation se fait de plus en plus ressentir.
Bien que s’étant engagé à rester dans son couloir de sensibilisation des populations et d’aide à la décision pour le gouvernement, le Réseau envisage de mener des actions de terrain grâce à ses antennes dans les quartiers. Il s’agira, précise Dominique Ekome, secrétaire général, de «dénoncer les abus au niveau des prix pratiqués par les opérateurs économiques».
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