Un atelier de formation des formateurs sur la lutte contre la traite des personnes s’est ouvert mardi 4 juin à Libreville. Organisé par le ministère de la Justice avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations et l’ambassade des États-Unis au Gabon, cet atelier qui s’achève le 6 juin, devrait permettre aux participants de mieux connaître les formes et manifestations de la traite des personnes.

Photo de famille à l’issue de la cérémonie d’ouverture. © D.R.

 

Représentant le ministre de la Justice, François Mangari, le secrétaire général de la Chancellerie a ouvert mardi 4 juin, un atelier de formation des formateurs sur la lutte contre la traite des personnes et auquel participent les magistrats, les avocats et les agents des Forces de défense et de sécurité. Jusqu’au jeudi 6 juin, ils bénéficieront des formations initiales et continues sur la traite des personnes en utilisant le manuel de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), «grâce à une connaissance pratique accrue des formes et des manifestations de la traite des personnes au Gabon et centré sur la victime».

L’atelier étant organisé avec le soutien de l’OIM qui a par ailleurs mis à disposition sa consultante Kristina Touzenis, François Mangari a exprimé les remerciements du gouvernement de la Transition à l’OIM et au gouvernement d’État américain pour leur appui technique et financier qui s’inscrit dans le cadre du projet «Appui au gouvernement gabonais pour le renforcement du système national de protection des victimes dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes». Indiquant que la traite constitue une violation injustifiable de la liberté et de la dignité des victimes, le secrétaire général de la Chancellerie a souligné que toutes les actions entreprises en vue de promouvoir et renforcer la lutte contre ce phénomène s’inscrivent dans la vision des plus hautes autorités de la Transition.

Il a rappelé aux participants qu’il s’agit de l’une des nombreuses actions par lesquelles le gouvernement de la Transition avec le concours de ses partenaires entend contribuer à la mise en œuvre d’une politique pénale conséquente et au raffermissement de l’action de la chaine pénale en matière de lutte contre la traite des personnes en République gabonaise. Dans sa démarche, il a indiqué que les résultats attendus au terme dudit atelier, permettront de rendre pérennes les actions de renforcement de capacités des acteurs impliqués dans la lutte contre cette traite à travers la mise à disposition d’un pool de formateurs.

Ce pool comprendra dix magistrats, huit officiers de Police judiciaire (OPJ), et deux avocats «capables d’assurer par eux-mêmes, des formations sur la traite des personnes au Gabon». Officier en charge de l’OIM au Gabon, Josiane Martins, a dit sa gratitude aux autorités gabonaises «pour toutes les dispositions qu’elles n’ont de cesse de prendre pour lutter efficacement contre la traite des personnes». Si elle a également dit son satisfecit de savoir le Gabon au nombre des États modèles en la matière sur le continent, le directeur général de l’École nationale de la magistrature (ENM), Pierre Ndong Aboghé, s’est pour sa part réjoui de la tenue de cet atelier de formation des formateurs au sein de l’établissement dont il a la charge.

 
GR
 

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