Pour le Sénat de la transition, qui a clos mardi sa deuxième session ordinaire, le gouvernement de Raymond Ndong Sima devrait mieux faire en termes de lutte contre la précarité des Gabonais en 2025. Le palais Omar Bongo Ondimba regrette que les autorités n’aient pas assez pris en compte la forte demande sociale, au regard de l’exécution des budgets alloués en la matière l’an dernier.

Des membres du bureau du Sénat, dont la présidente Paulette Missambo, le 31 décembre 2024. © D.R.

 

C’est sur une note peu satisfaisante que le Sénat de la transition a clos, mardi 31 décembre dernier, sa deuxième session ordinaire. S’agissant du bien-être des Gabonais, dans son discours face à Raymond Ndong Sima, Paulette Missambo a regretté le peu d’intérêt accordé par le gouvernement de transition, notamment en matière de lutte contre la pauvreté.

«Au cours de cette deuxième session ordinaire, dite session budgétaire, le Sénat de la transition a examiné et adopté le projet de Loi de finances pour l’exercice 2025. À l’occasion de cet examen, il lui a été donné de constater qu’en dépit d’une forte demande sociale de nos compatriotes, le taux d’exécution des budgets alloués à plusieurs départements ministériels à vocation sociale est demeuré très faible», a en effet déclaré la présidente du Sénat selon qui «certains ministères n’ont pas bénéficié de crédits d’investissement alors qu’ils en ont grandement besoin».

 Aussi a-t-elle invité instamment les ministères dits financiers, à l’instar de celui chargé du Budget et des Comptes publics dirigé par Charles M’Ba, «à fournir plus d’efforts dans le cadre de la Loi de finances rectificative 2025, en vue de l’amélioration de l’exécution des budgets, notamment pour les projets à caractère social, c’est-à-dire, ceux qui touchent aux conditions de vie de nos compatriotes».

Au Sénat où l’on reste fortement attaché à l’amélioration des conditions de vie des Gabonais, particulièrement ceux de l’intérieur du pays, on pense en effet qu’une parfaite exécution des budgets par les ministères ayant la charge du social «contribuerait à lutter contre la pauvreté et à assurer une meilleure répartition de la richesse nationale en faveur des plus démunis».

 

 
GR
 

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