Lutte antistupéfiants : La France et le Gabon font bloc

Les policiers de l’Office central de lutte anti-drogue (Oclad), les gendarmes et douaniers ont renforcé, du 18 au 29 octobre, leurs techniques et leurs aptitudes dans la lutte contre les stupéfiants grâce à l’appui de la coopération française. Deux policiers de la brigade des stupéfiants de la Préfecture de police de Paris ont été déployés à Libreville pour ce séminaire.

Les Forces de police nationale (FPN), les compagnies de gendarmerie et les douaniers renforcent régulièrement leurs capacités afin de répondre aux attentes dans la lutte contre le trafic de drogue. © D.R.

Face à la prolifération des drogues et leurs conséquences sur le développement de la société et de l’économie, les Forces de police nationale (FPN), les compagnies de gendarmerie et les douaniers renforcent régulièrement leurs capacités pour mieux conduire la lutte contre ce phénomène. A ce propos, du 18 au 29 octobre, un séminaire a été organisé dans le but de leur donner plus d’outils modernes pour faire face à la menace, grâce à deux policiers français de la brigade des stupéfiants de la Préfecture de police de Paris.

Exercice d’interpellation d’un dealer. © D.R.

Il s’agissait de présenter aux effectifs affectés sur le front, les principales techniques spécifiques dans la lutte contre les stupéfiants en matière procédurale, de mise en place d’un dispositif de surveillance et d’interpellation. Le service de sécurité intérieure de l’ambassade de France a associé à cette formation un représentant de l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) qui a évoqué, avec les participants plusieurs problématiques, notamment les principales routes africaines utilisées par les trafiquants de stupéfiants pour acheminer le cannabis, l’héroïne, la cocaïne et les drogues de synthèse.

Lors de la cérémonie de clôture de cette formation, l’attaché de sécurité intérieure a offert une vingtaine de mallettes de détection d’héroïne et de cocaïne au représentant du Commandant en chef de la police gabonaise. Des parchemins ont également été remis aux participants de cette session.