L’Union nationale présente son bureau national
Le parti dirigé par Zacharie Myboto a procédé, le 20 juillet dernier, à la nomination de l’ensemble des personnalités devant désormais le diriger.
L’Union nationale a organisé, le 20 juillet dernier, la cérémonie d’installation de son bureau directeur. Au lendemain de la mise en place du Front de l’opposition pour l’alternance, le parti passé à la semi-clandestinité veut visiblement se donner les moyens de peser encore davantage sur le jeu politique national. «Avec cette structuration renforcée, battons-nous pour l’unité de l’opposition», a lancé son président dans son discours de circonstance, soulignant : «Déployons-nous sur l’ensemble du territoire national afin de procéder à un véritable maillage du terrain».
De fait, se référant aux actes des Journées de réflexion organisées par son parti en mars dernier, Zacharie Myboto considère que la constitution du Front de l’opposition pour l’alternance et la structuration de l’Union nationale participent de la même logique. «Le Bureau National s’était engagé à faire des recommandations de ces journées de réflexion la feuille de route de notre parti», a-t-il rappelé, avant de préciser : «La recommandation portant sur la nécessaire cohésion de l’opposition a débouché hier sur la constitution du Front de l’opposition pour l’alternance» alors que «le bureau national a considéré (la) recommandation (relative à la structuration du parti) comme une résolution à laquelle il fallait donner suite dans des délais raisonnables».
L’équipe dirigeante de l’Union nationale a donc été officialisée et présentée dans un contexte de bouillonnement politique, marquée notamment par la quasi-dissidence des «Souverainistes» et la naissance d’une nouvelle plateforme de l’opposition. Cette vague de nominations, qui concerne aussi bien la présidence que le secrétariat exécutif et les commissaires nationaux, devrait permettre de remettre de l’huile dans les rouages. «Notre rencontre de ce jour fait suite à (…) nos Journées de réflexions», a lancé le président de l’Union nationale, comme pour bien signifier qu’il agissait en conformité avec sa base.
Pour autant, on note qu’aucun membre du courant «Souverainistes» ne figure dans cette équipe. On y remarque, notamment, les absences de Michel Ongoundou Loundah, Joseph John-Nambo et Francis Aubame qui occupent pourtant des postes régaliens dans «le gouvernement alternatif» mis en place par André Mba Obame en janvier 2011. «L’Union nationale est né de la fusion de 3 partis et des groupes politiques. Si des courants existent en son sein, ils ne peuvent qu’être issus des entités-fondatrices», explique un cadre du parti, comme pour se refuser à évoquer le courant «Souverainistes», essentiellement composé de proches Jean Eyéghé Ndong et de personnes se réclamant d’André Mba Obame. Pour lui, la nouvelle équipe est un savant dosage des différentes sensibilités pouvant exister au sein de ce parti.
Finances bien au chaud
De fait, aux côtés des membres connus jusque-là, on note l’arrivée de Raphaël Bandega-Lendoye et Estelle Ondo aux postes de vice-présidents. Si André Mba Obame reste incontesté dans son rôle de secrétaire exécutif, un de ses plus proches lieutenants vient seconder Gérard Ella Nguéma en qualité d’adjoint. François Ondo Edou devient donc secrétaire exécutif adjoint en charge de la formation, de l’information et de la communication. Sur la même strate, Paul-Marie Gondjout occupe la fonction de secrétaire exécutif adjoint en charge des élections et des libertés publiques. Le mouvement des femmes sera désormais dirigé par Marie Agnès Koumba alors que les jeunes seront cornaqués par Ghislain LedouxMbo’Ovone. Hormis les membres du courant «Souverainistes» tels que Fabien Mbeng Ekorozock, Radegonde Djenno, Michel Delbrah ou Thierry Nang, ceux qui ont été affectés à d’autres tâches comme Bandega-Lendoye, Paul-Marie Gondjout, Marie-Agnes Koumba, Alfred Memine ou ceux qui ont quitté l’Union nationale comme Bruno ben Moubamba et Jean-Marie Emane Minko, les «ministres du gouvernement alternatif» conservent leurs attributions en qualité de commissaires nationaux. Ainsi, Arthur Ndoungou s’occupera d’économie, Grégoire Mapaga des infrastructures, Roland Moutoumbou d’enseignement supérieur, Moapa Djaboueni d’emploi et Marc Koumba Yembi des sports. On note l’arrivée de l’ancien député PDG et actuel conseiller départemental indépendant du Woleu, Jean-Christophe Owono Nguéma aux relations extérieures alors que l’ancien député UGDD Daniel Kombé Lekambo réfléchira aux questions de défense. Les finances du parti, elles, sont bien au chaud : entre un proche de Mba Obame, Patrick Eyogo, expert-comptable de formation et de profession, et Chantal Myboto-Gondjout dont le patronyme se passe de commentaires.
Reste que de nombreux militants, notamment ceux du courant «Souverainistes» estiment que ces nominations sont faites en violation des textes-fondateurs, notamment les statuts. «Je ne peux souscrire à une décision qui viole les textes car, le faire reviendrait à dire que demain je validerais les violations de la Constitution quand cela fera mes affaires», lance, bille en tête, un militant visiblement outré. «N’importe quoi !», rétorque un autre, qui explique : «Le préambule des statuts donne mandat aux membres-fondateurs que sont Jean Eyéghé Ndong, Gérard Ella Nguéma, Jean Ntoutoume Ngoua, Zacharie Myboto, Casimir Oyé Mba et André Mba Obame de pourvoir à l’ensemble des postes à titre transitoire jusqu’au premier congrès». Et de conclure : «Beaucoup d’entre nous parlent sur la base de ce qu’ils entendent, sans avoir lu de par eux-mêmes les textes en question». Qui a dit que le chemin de l’unité n’était pas semé d’embûches ?
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Amusant tout ça!
Amusant certainement! Mais il va falloir payer le prix fort parce que l’UN quoi qu’on dise est un boulet pour le pouvoir sur les plans politiques et diplomatique…
Le président de l’UN doit apporter des éclairages sur cette affaire s’il veut que le peuple continue à leur accorder leur confiance. C’est quoi cette affaire de violation des textes portant sur des nominations des uns et des autres? Si ce que révèle les militants du courant des souverainistes est fondé, je crois que beaucoup de personnes vont commencer à douter de vous. Parce qu’il ne faut pas reproduire ici ce qu’on reproche au PDG: l’exclusion, les intrigues, les petits arrangements entre copains, des violations de toute nature, la démagogie, les profiteurs, l’injustice,etc. En effet comme je l’ai lu sur cet article, un militant se refuse de cautionner ce genre d’agissement qu’on croyait bannit au sein de l’opposition radical ? La société civile libre du Gabon vous à prévenu, le peuple vous observe encore, surtout qu’il a émis quelques réserves sur votre droiture connaissant le goût affirmé pour le matériel chez beaucoup d’entre vous car l’abondance de biens ne nuit pas. Nous vous sommons de vite rectifier le tir et qu’on entende plus jamais ce genre de querelles de clocher. A bon entendeur je vous salue!
Nza fe, le president de l’UN n’a fait qu’obeir aux exigences exprimées par les militants au cours des journées de reflexions au cours desquelles tout le monde s’est librement exprimé. Le president du parti s’est donné du temps, il a consulté tout le monde, je dis bien tout et a meme reçu certains a plusieurs reprises avant de se prononcer 5 mois apres. Mais nous savons que l’affaire du respect des textes revient tres souvent lorsqu’il s’agit de certains et cette exigence n’est imposée a personne d’autres. Seules les militants sont les patrons du parti et ils etaient nombreux le dimanche 20 juillet au siege pour acclamer et feliciter les promus.
c’est triste on fait du Gabon ce pays comme si il a une date de péremption prompte.d’ou ce désordre vous allez le payer.
Et c’est parti, pendant que le PDG et ses alliés coalisent, l’opposition se fissure partout, on parie combien pour le dynamitage de celle-ci en 2016?
Il j’avoue ne pas comprendre, l’union nationale n’est il pas un parti dissous? A quoi sert ce petit cinéma? Par ailleurs, j’ai lu, dans cet article, qu’il y a un militant qui trouve que les responsable de ce parti « clandestin » agissent comme des Pédégistes. Suite a çà, je veux juste dire que se sont des pédégistes. Se sont ces gens qui ont fait le PDG. Ils ne peuvent que faire ce qu’ils savent faire. Ils ont voulu vous montrez d’autres visages, mais là malgré eux, on découvre leurs véritables visages. L’union nationale, avec ces anciens Pdgistes à la tete, ressemblera tot ou tard au PDG.
Messieurs, Mesdames prouvez au moins une fois de votre sincérité devant le peuple gabonais. Les gabonais(es) ne veulent plus la politique de « Comme au théâtre de chez nous au PDG ».
Les souverainistes ont été sollicités par le president du parti et ont decliné les propositions faites en arguant qu’ils etaient un mouvement transversal qui n’avait plus rien avoir avec l’UN. Messieurs Mba obame, Ping et meme Adiahenot n’ont pas réussi a ramener la serenité.
Ce n’est pas la tres souverainiste Mme Mbeng Ekorezok qui a été longuement reçue par le president Myboto qui nous dementira; meme si elle s’est transportée avec sa fille et son epoux pour presenter des excuses à Eyeghe Ndong pour on ne sait quoi?
Le president Myboto a pris la bonne decision, il fallait mettre un terme a vide. Passons aux autres etapes de notre combat car ceux qui jouent les censeurs au parti ne sont pas toujours des exemples de tolerance, de probité. Qu’ils continuent de faire la vaisselle transversale là ou ils sont parce qu’on leur donne un peu d’argent et qu’ils nous laissent piursuivre ce que nous avons commencé…Ne nous trompons pas d’adversaire!
La désignation des différents responsables de l’Union Nationale a été faite dans le respect des Statuts et du règlement intérieur de cette formation politique.
Que celui qui conteste cela en apporte la preuve en indiquant quelles dispositions des statuts ont été violées.
La désignation a été réalisée en application des dispositions de l’article 44 des Statuts.
A la lumière du démenti que vient d’apporter certains unioniste sur cette prétendue affaire de discrimination et de violation des textes régissant l’UN dans le chapitre de nominations, je voudrais savoir ce que Jhon Nambo et consort appellent un mouvement transversal? Voilà encore une démonstration de luttes intestine pour le pouvoir. Et pourtant la dénomination de votre courant est évocateur, en ce sens que vous défendez ou réclamez la pratique du principe de souveraineté qui est reconnu dans notre constitution et qui repose sur le peuple, seul détenteur ou dépositaire du pouvoir final. Par analogie, selon ce que j’ai cru comprendre, dans les explications données par des militants de l’UN,ces nominations collent parfaitement avec le désir commun de la base militante. En procédant de cette manière où est alors le problème? Les postes, toujours les postes, le pouvoir, toujours la quête du pouvoir… Ce qui est sûr c’est que si les vrais militants que ça soit des hiérarques de l’UN ou les militants de la base continuent à faire les choses proprement, le peuple sera toujours derrière eux car, la vérité n’a pas de tombe. On sait que le PDG qui tremble de tous son corps depuis que le Front existe, va exploser les enchères pour coopter certains faux patriotes comme Mayila, Ndaot, Maganga Moussavou, Mboumba Nziengui et Moubamba, etc. Ceux qui vont tenir bon jusqu’à la fin seront récompensés par le peuple. Accrombessi traine déjà des mallettes d’argents pour acheter des consciences des uns, donc faites attention aux loups, surtout aux jeunes qui ont des dents longues. Ne vous laissez donc pas distraire, poursuivez ce que vous aviez commencé, rien ne vous étonne car vous aviez déjà été confronté à pareille situation: Fuapo, cod, UFA, etc. Planquez vous ce mot une bonne fois pour toute dans la cervelle que: »Plus jamais ça ». Honneur, courage, discipline et détermination.
Super! Allez, avançons, enclenchons la vitesse supérieure. Le Front s’organise, je dirais même, se professionnalise grâce à l’expertise avérée de personnalités comme Ping et autres.ça fait plaisir. Dans quelques semaines c’est un autre gros poisson de la vie politique gabonaise qui viendra vous rejoindre. Le camp d’en face a chaud! Ali est obligé de refaire son pigeon voyageur tellement ça le dépasse. Pourquoi a-t-il fait son passage en force s’il savait que la situation , la gestion du pays allait lui échapper?
Mais ce president ne pense que l’age pese sur tout ça? et la memoire vieillie aussi, les deviennent caduques,
Au Gabon chaqu’un veut devenir president ministre, si Bill Gate étiat gabonais les ensiffés de la politique il allait se declarer candidat.les profs qui ont preté serment pour trasmettre leur connaissances NON C’EST LA POLITIQUE.
les choses doivent changées,même ceux qui veulent que poste du vice presidentést vide…est ce que la France a un vice president? ce sont des postes pour enrichire les gens et Ali a bien fait de n’est pas nommé quelqu’un. il faut même supprimer ce poste pour un petit pays à peine 15ooooo habitats.
[…] le leadership du Gabon de demain. Issu du courant des Souverainistes, branche radicale du mouvement de l’Union nationale (UN) de l’opposition gabonaise, il est né, le 14 Août 1964 à Libreville au […]
ah le plan est a revoir
On entend par parti politique tout groupe organisé de particuliers partageant au moins généralement les mêmes visées et opinions politiques, et cherchant à influer sur les politiques publiques par l’élection de leurs candidats à des charges publiques.je tiens a sorte que conscience dirige vers l’avenir et que la sécurité régnè.
Je soutiens le parti et 100%.
On entend par parti politique tout groupe organisé de particuliers partageant au moins généralement les mêmes visées et opinions politiques, et cherchant à influer sur les politiques publiques par l’élection de leurs candidats à des charges publiques.