La 46e Conférence de l’Union des architectes d’Afrique (UAA) s’est ouverte ce 11 juin à Libreville sous le thème «L’architecture au-delà du simple logement». C’est le ministre délégué auprès du ministre de la Promotion des Investissements, Christiane Lekat, qui a procédé à l’ouverture des travaux, qui se tiennent du 12 au 16 juin.

Appartement en Afrique du Sud

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du président de l’UAA, Tokunbo Omisore, et de Thierry Okengue, président de l’Ordre gabonais des architectes (OGA). Pas moins d’une trentaine de nations africaines, représentées par leurs architectes, ont répondu présents au rendez-vous de Libreville, qui sera également renforcée par la présence d’experts brésiliens, hollandais, italiens, portugais et espagnols.

Architecture sud-africaine et développement durableLes participants vont ainsi plancher sur des solutions rapides et concrètes afin de s’assurer que chaque Africain ait un abri décent. Par ailleurs, cette conférence abritera un atelier sur la Formation professionnelle continue des architectes (CPD) en Afrique. «J’ai l’honneur d’inviter tous les participants à l’atelier CPD, à partager leurs opinions sur la façons d’éradiquer le manque de logement et pour s’assurer que tout le monde est un abri décent et humanitaire», Tokunbo Omisore.

Architecture Afrique«Cet effort collectif à partager les mêmes vision et stratégie, tout en respectant les modes de vie de nos différentes communautés, aidera à définir l’architecte moderne et l’avenir de l’«Architecte Responsable» dans notre monde en mutation», a-t-il conclu. Une manifestation qui tombe à point, à l’heure où le déficit en logement, au Gabon notamment, est estimé à 200 000 unités. A ce titre, le ministre Christiane Lekat a indiqué que le gouvernement gabonais attend énormément de ces assises.

L’UAA a été fondée au Nigeria le 23 mai 1981 pour les architectes de tous les pays du continent. Composée à sa création de 23 Etats, l’UAA fédère aujourd’hui les organisations professionnelles les plus représentatives des architectes dans 27 pays, et regroupe à travers elles plus de 35 000 architectes d’Afrique. L’objectif de l’Union est d’élever l’âme de l’architecture en Afrique ; promouvoir le patrimoine africain ; améliorer l’étude de l’architecture par le biais de programmes d’échange avec les architectes provenant des autres régions du monde ; redorer le blason des architectes africains.

 
GR
 

3 Commentaires

  1. Jean Joël MEBALEY, Architecte dit :

    Ce que nous pouvons retenir, entre autres considérations c’est que les Architectes du Gabon sont reconnus et respectés par leurs confrères d’Afrique.

    L’Etat gabonais gagnerait à s’appuyer de manière plus volontariste sur les architectes de son pays. La soi disant « incompétence » des Gabonais est une fable et souvent un mauvais prétexte, face à de sérieux problèmes.

    Il est temps de fédérer toutes les capacités, y compris et en premier lieu les ressources humaines architectes du Gabon, pour aborder à bras le corps la récurrente difficulté du logement.

    Salutations distinguées.

  2. nicel dit :

    Je rèpond àMEBALEY.
    il est dès l’an 2000 que je m’interesse du logement en particulier au Gabon. Il semble plutot que les gabonais desirent une solution ° la Gabonaise cet à dire selon les use et coutumes du pays avec une maison semblant plus à une villa privè. Ca demande une surface à amenager et un cout de construction élevé en rapport a une simple solution agreable pour la plus grande partie des gabonais. En autre le cout de lotissement dans cette formule demande un montant qui n’est opas moins de 180 millions de FCFA par hectare. Selon mon critère il est mieux dans ce contaxte de se focaliser sur des solutions simples et selon des modernes tecnologies je crois que une deux pieces peuve etre contenu dans une valeur d’environs 13 – 154 millions de FCA lotissement apart.

  3. NGOMO Thierry dit :

    Le déficit en logement est amplifié par le goulot d’étranglement qu’est le grand déficit des terrains viabilisés et cadastrés, avec son corollaire: le difficile accès à la propriété foncière. A cela il faut ajouter le coût prohibitif des matériaux de construction (en sachant que 70% des matériaux généralement utilisés dans la construction de moyen standing sont importés)et la quasi inexistence du crédit immobilier. Voilà les problématiques à résoudre préalablement pour faciliter l’accès au logement.

Poster un commentaire