Alors que les travaux de construction des 60 logements sociaux à Oyem n’avaient débuté qu’en avril dernier, la société adjudicataire du marché a récemment menacé de jeter l’éponge.

© blog.conqueryourdebt.org
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Que sont devenus les 100 milliards de francs prêtés par BGFIBank à la Société nationale immobilière (SNI), dans le cadre du programme national de construction de logements sociaux dans les différentes capitales provinciales du pays ? C’est la principale question que se posent de nombreux habitants d’Oyem. Dans les artères du chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, il se murmure que la société Socar serait en passe d’abandonner le projet de construction des 60 logements sociaux annoncés par le gouvernement, il y a plusieurs mois.

Ainsi, à Oyem, les responsables de la société adjudicataire du marché de l’ambitieux projet disent être au bout de leurs efforts. L’Etat gabonais, par l’entremise de la SNI, ne remplirait pas sa part de contrat. Selon le quotidien «Gabon Matin» (n°1587) Mohamed Tajedine, conducteur des travaux, et ses collaborateurs se plaignent de ne pas avoir été payés depuis le lancement du chantier, en avril dernier. Aussi, après le premier arrêt de 3 semaines enregistré au mois de juillet, les travaux devraient connaître, au mieux un ralentissement, au pire un nouvel arrêt voire un abandon. D’autant plus, indique Socar, que la conduite du projet a nécessité le recrutement d’environ 200 ouvriers, dont les salaires deviennent difficiles à payer.

Pourtant, assurent les responsables, si leur société n’a rien perçu depuis lors, elle a tout même consenti à tout financer dès le début des travaux, conformément au cahier des charges. De même, relève-t-on, grâce au préfinancement réalisé par Socar, 17 villas de type F1 seraient quasiment achevés quand les autres seraient en voie de finition au quartier Adzabilone, dans le 2e arrondissement d’Oyem.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Minko dit :

    Ici on menace d’arrêter , la bas la vente à coups de millions des maisons inachevés commence …….pendant ce temps PING à été reçu par le Coréen à NEW-YORK …
    Alors ALI , on fait comment ?

  2. jean - jacques dit :

    Il ne faut pas être fanatique votre Ping fait des montages sur la page de son face pour dire SG de l’ONU l’a reçu, une quand une personne commence à fabriquer les histoires. Ce genre d’informations peuvent lui coûter cher. mettre le nom du SG de l’ONU dans histoires d’opposition gabonaise qui se cherche.

    Dans l’agenda du SG il n’y a pas reçu un africain de manière générale plus precisement Ping non plus.

  3. Le citoyen libre dit :

    Je pari que c’est la faute de l’opposition que ces logements ne sont pas achevés n’est-ce Jean-Jacques ?
    Il faut que le PDG passe au pouvoir je crois pour que les choses
    marchent, parce que depuis 2009 que l’opposition est au pouvoir le pays recule à grande vitesse.

  4. Madouaka dit :

    Les investisseurs dont Ali Bongo parle tout le temps là, ne peuvent pas prendre le relais de ceux s’en vont. Parce qu’il a été obligé d’arrêter les travaux de la Marina parce qu’il y a plein d’investisseurs qui supplient le chefs de l’état de participer au projet. Si j’étais lui je les réorienterais vers les logements sociaux à moins que le chef l’état soit un menteur.
    Après je ne sais pas, peut-être un pdgiste pourrait m’aider a comprendre.
    Hein Jean-Jacques?? ou un autre???

  5. Jaziz dit :

    Mais je comprend pas ,ce coreen represante la population gabonaise?

  6. Gabson dit :

    Comprenez une bonne foi pour toute une chose simple: Ali Bongo n’est pas surhumain, ce n’est pas un superman! Il ne peut pas à la fois suivre les travaux de ses villas et hôtels au Maroc, en France, aux États-Unis, aux Îles Maurice, au Qatar, en Angleterre ( pour ne citer que ces pays) et se concentrer sur les grands travaux à réaliser dans sa terre d’adoption. Ali déteste le Gabin comme il déteste les gabonais,y compris celles et ceux qui sont dans son propre parti ou plutôt le parti de son père Omar des plateaux. Il n’en a que faire de tous ces chantiers qui sont à l’arrêt. Voilà pourquoi le Front doit lui donner un bon coup de pied dans le derrière en 2016…

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