Localisation des antennes de la FAO: Statu quo

Alors qu’il souhaitait une fusion-délocalisation de ses agences en Afrique de l’ouest et du centre, le directeur général du Fonds des Nations-unies pour l’alimentation (FAO) aurait finalement assuré le ministre de l’Agriculture du maintien de la configuration actuelle.
En marge de la 29ème session de la Conférence régionale du Fonds des Nations-unies pour l’alimentation (FAO), qui se tient actuellement à Abidjan, le directeur de cette agence onusienne s’est entretenu, le 6 avril dernier, avec le ministre de l’Agriculture. José Graziano da Silva et Mathieu Mboumba Nziengui ont discuté de la coopération entre la FAO et le Gabon.
Le ministre de l’Agriculture a confirmé l’engagement de notre pays à collaborer avec la FAO pour assurer le succès de ses initiatives pour l’Afrique. La FAO, quant à elle, a fait part de sa volonté de fusionner les bureaux sous-régionaux d’Afrique de l’ouest et du centre. Les délégués ont farouchement défendu la volonté des Etats de conserver la configuration actuelle. Pour l’Afrique centrale, le groupe des experts a estimé que le Gabon est indiqué pour abriter le siège. «La décision doit être actée par le siège de la FAO à Rome mais j’ai obtenu les assurances du directeur général de l’institution pour maintenir le siège à Libreville», a commenté Mathieu Mboumba Nziengui. «Nous avons obtenu le maintien du siège grâce à un large consensus de tous les délégués de la sous-région et surtout par le fait que le Gabon est une plaque tournante importante de la diplomatie régionale», a-t-il ajouté.
Créé en mai 2006, le bureau de la FAO au Gabon a été établi dans le cadre du processus de décentralisation de l’agence onusienne, pour répondre plus promptement et de manière spécifique aux besoins des pays et organisations sous-régionales.

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