Locales 2013 : requins PDGistes autour du fauteuil municipal Librevillois
Jean-François Ntoutoume-Emane, 73 ans, voudrait rempiler à la mairie de Libreville l’année prochaine. D’autres membres du PDG, qui pensent que leur tour arrive, visent pourtant eux aussi le même fauteuil. Extrapolations sur le futur casting municipal.
Selon des sources dignes de foi, le maire actuel de la commune de Libreville, Jean-François Ntoutoume-Emane, qui a eu 73 ans début octobre, souhaite rempiler à l’Hôtel de Ville pour un second mandat entre 2013 et 2018. Il estime que son bilan est positif, que de nombreux chantiers ont été ouverts depuis 2008. Et il souhaiterait les voir s’achever au cours du prochain mandat.
En réalité, «Jacky» se dit convaincu d’une victoire arithmétique de la majorité (le PDG, le CLR et le RPG devraient, selon lui, obtenir ensemble 50 conseillers municipaux sur les 98 que compte la capitale gabonaise) aux prochaines élections locales. Il ne comprendrait pas qu’on lui demande de se retirer, «au moment où d’autres personnalités PDG – Guy Nzouba Ndama et Marie-Madeleine Mborantsuo – sont reconduites dans leurs fonctions pour un quatrième mandat». «Le PDG se doit d’être cohérent», estiment les proches de l’élu de Lalala.
La géopolitique a encore de beaux jours au Gabon et, dans les vieux quartiers de la capitale gabonaise où vivent en majorité les Myènè, nombreux soutiennent que le tour revient maintenant à un Myènè de coiffer la municipalité de Libreville. C’est sans doute à cet effet qu’on note, dans le 4e arrondissement, une certaine effervescence au sein du Parti démocratique gabonais (PDG). Certains responsables politiques de cet arrondissement avancent les noms d’anciens ministres ou élus de la circonscription qui pourraient être des porte-étendards du PDG dans l’arrondissement et pour l’Hôtel de Ville.
Parmi les plus cités figurent Jacques Adiahénot, 68 ans, ancien ministre d’État, ancien député ; Jules-Marius Ogouébandja, 62 ans, ancien ministre, ancien ambassadeur, député à l’Assemblée nationale, et Hugues Alexandre Barro Chambrier, 54 ans, ancien ministre et député à l’Assemblée nationale. Si les intéressés eux-mêmes cultivent le secret, leurs proches, eux, se montrent enthousiastes à l’idée de les voir occuper l’Hôtel de ville dans six mois.
De tous, Jacques Adiahénot apparaît comme le candidat naturel. Adepte de la République du mérite, il est apprécié pour sa franchise et son honnêteté. Mais ses relations avec Ali Bongo sont empreintes de suspicion pour diverses raisons, et notamment depuis la prise de position de l’ancien secrétaire général du PDG lors du choix du candidat du parti en juillet 2009. Jules-Marius Ogouébandja, lui, apparaît comme un second choix, mais l’intéressé a l’avantage de compter parmi les amis d’Ali Bongo. Il pourrait donc avoir le soutien du chef de l’État. Ils se connaissent depuis 1989, alors qu’Ali Bongo devenait ministre des Affaires étrangères, et Ogouébandja occupait les fonctions d’ambassadeur directeur Europe, avant de devenir ambassadeur du Gabon en Italie. Leurs relations se sont légèrement brouillées en octobre 2011, trois mois avant le début de la Coupe d’Afrique des nations de football au Gabon. Quelques semaines plus tard, Jules-Marius Ogouébandja a été limogé du poste de Haut-Commissaire à la présidence de la République chargé de l’organisation de la CAN 2012. Il a dû attendre les élections législatives de décembre 2011 pour remonter à la surface. Depuis lors, il siège au palais Léon-Mba.
Quant à Hugues-Alexandre Barro Chambrier, il semble disposer du soutien de la base pédégiste de la circonscription. Autre soutien à ne pas négliger : celui du secrétaire communal du PDG à Libreville, Vincent de Paul Gondjout, avec qui les relations sont au beau fixe. Depuis qu’il promène son regard de myope sur la politique, le fils du Dr Marcel Eloi Chambrier Rahandi a tout vécu : le débarquement du gouvernement en 1990 après seulement six semaines comme secrétaire d’État chargé de la Culture, le retour dans l’équipe gouvernementale (ministre délégué à l’Économie forestière, ministre délégué à la Prospective) plusieurs mois après son passage au FMI, et de nouveau la sortie en octobre 2009, puis re-retour au gouvernement en janvier 2011 pour être de nouveau débarqué un an plus tard en février 2012. Un traumatisme. Une nouvelle sortie qui s’apparente à un limogeage. Mais toujours fidèle et loyal au PDG quand d’autres auraient quitté le parti, ce professeur agrégé d’économie compte bien secrètement en tirer des dividendes.
D’autres personnalités ne manqueront certainement pas de se signaler dans les prochaines semaines au sein du PDG, mais Hugues-Alexandre Barro Chambrier, connu pour sa générosité -il est souvent présent dans des quartiers défavorisés au milieu de la misère populaire-, son humilité et surtout pour son efficacité -alors ministre des Mines et du Pétrole, il a lancé un nouveau Code minier et s’apprêtait à réformer ce département ministériel-, pourrait ratisser large parce qu’il n’a pas l’esprit de chapelle et pourrait ainsi apparaître comme un des candidats les plus crédibles du PDG pour la tête de liste du 4e arrondissement et pour la mairie de Libreville. Il aura ensuite à affronter des candidats de l’Union des forces du changement. Peut-être Jean Eyéghé Ndong et d’autres… Et là, ce sera une autre paire de manches !
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Donc depuis 50 ans ce GABON là n’appartient qu’aux mêmes gros nez???
N’ay-t-il pas d’autres intelligences dans ce pays des Bongo???
Depuis 45 ans on ne nous parle que des ba- NTOUNTOUM EMANE et concert.
En a MARD
TROP c’est trop
il faudrait que cela cesse
Voici quelqu’un comme Ntoutoume-Emane, à 73 ans et de nombreuses années à pratiquer l’enrichissement illicite comme les autres, crois pouvoir encore faire de notre capitale Libreville: la ville la plus belle, et la plus propre d’Afrique. Mais, ce monsieur là n’est même pas fatigué de prendre les autres pour des « idiots ». Malgré les nombreux diplômes que possède Ntoutoume-Emane, il me semble que ce type là n’arrive même pas à comprendre le sens du mot « être admis à la retraite pour cause de limite d’âge ». Il ferait mieux de dire qu’il souhaite encore rester à la tête de l Marie de Libreville pour continuer à s’enrichir, sans oublier qu’il n’est pas éternel et surtout le seul compatriote dans ce pays à diriger cette Administration. Seul un inconscient pourra voter pour lui.
Ce vieux renard politicien doit être écarté et laisser les manettes à des personnes plus efficaces en gestion. C’est pitoyable de voir la saleté de Libreville, les trous partout en ville, l’absence de trottoirs etc… Quelle mauvaise vitrine pour le tourisme comme pour les usagers… on peut dire que c’est le manque de budget mais toutes ce grand train de vie des hauts fonctionnaires en réceptions, frais personnels remboursés par l’Etat… c’est anormal d’autant qu’ils sont du très mauvais travail depuis des décennies à Libreville.
je pense que le vieux jacky en homme sage doit partir de la mairie centrale et de la politique car il a deja fait son temps.
A son age et avec son expe, qu’il laisse la place aux jeunes nous avons besoin du sang neuf à la mairie de libreville.Meme si le PDG ne veut pas conprendre que les choses changent mais je crois que il est temps de passer le relais à une nouvelle generation de manager car à 73 ans d’age il est temps de penser à se reposer Monsieur le Maire.
va te reposer jeune pépère!! c’est pas des hommes capables qui manquent pour gérer la mairie!d’ailleurs, de mon avis, ton bilan est négatif!
Je croix comme tous les gabonais et gabonaise qu’il est temps que certains pères du parti démocratique gabonais serons mieux appréciés et sauront peut être mieux diriger étant dans l’ombre politique gabonaise.
Au GABON, Dieu avait seulement bénit la terre et non les hommes. Je le dit parce que depuis le matin des indépendance jusqu’aujourd’hui la nuit des indépendances,nous le peuple et les dirigeants ne voulons pas nous inscrire au rang des pays débrouillards en privilégiant les intérêts communs, merci.