Littérature : “Une histoire du Vodoun. L’acte de vivre“ d’Arnaud Zohou en librairie
Le philosophe et essayiste franco-béninois Arnaud Zohou a annoncé, le 21 août sur TV5 Monde, la sortie de son livre “Une histoire du Vodoun. L’acte de vivre“. Paru aux éditions Présence africaine, cet ouvrage met en exergue la naissance du vaudou, religion d’ordre cosmique issue des cultes animistes africains, et son expansion.
Ayant déjà publié plusieurs ouvrages tels que « Se souvenir du présent » en 2018 et “La médiation scientifique“ en 2015, le philosophe et essayiste Arnaud Zohou souhaite partager dans sa nouvelle œuvre littéraire : « Une histoire du Vodoun. L’acte de vivre ». Paru aux éditions Présence africaine, cet et ouvrage met en exergue la naissance du vaudou. Plus rarement appelé vaudouisme, le Vaudou est une religion originaire de l’ancien royaume du Dahomey. Parfois assimilée à des pratiques occultes éclatées en de multiples communautés, cette religion d’ordre cosmique issue des cultes animistes africains est toujours largement répandue au Bénin et au Togo.
«Ce qui est intéressant avec la naissance du Dahomey c’est que malgré toutes les influences des spiritualités qui sont autour du Dahomey, c’est-à-dire les influences très profondes des Yoruba notamment, des orichas et des influences aussi arabes, etc., il s’est passé quelque chose de passionnant au XVIIe siècle. Au milieu de cette folie qu’a été la traite atlantique, il y a un petit royaume qui est né qui s’appelle le Dahomey et ce Dahomey a été obligé de repenser à un ensemble d’éléments pour survivre dans cet environnement qui était un environnement de violence et un environnement de déstabilisation totale du système politique de l’époque, et la naissance du Dahomey correspond à ce moment-là de la traite», a expliqué Arnaud Zohou , le 21 août sur Tv5 Monde.
Dans le livre « Une histoire du Vodoun », il est question de traiter de l’histoire du vaudou, et son expansion dans le monde. «J’ai redécouvert mes racines béninoises à la mort de mon père et en faisant un travail autour d’une reine qui a vécu au XVIIIe siècle, la reine Hangbe dont je suis descendant. Je me suis rendu compte que, quel que soit le sujet qu’on aborde au Bénin, à un moment ou à un autre on tombe sur des questions liées au vaudou. Toute ma famille est dans le vaudou j’estime qu’on ne peut pas être initié tant qu’on n’est pas né là-bas et qu’on ne parle pas parfaitement la langue ce qui est mon cas je n’ai pas une connaissance parfaite de la langue fon», a indiqué le philosophe franco-béninois.
Auteur : Marie Liliane Obouka (Stagiaire)
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