Littérature : Muetse Destinée Mboga sonne les vacances du Club Lyre
Après une première saison de six passages, le club de promotion de la littérature et des écrivains clôt sa série de rencontres mensuelles avec la visite de Muetse Destinée Mboga, le 25 juillet 2015 dans ses installations de l’Université Omar Bongo.
C’est à l’issue d’un partage plein d’émotion et de sentiments autour de l’œuvre «Demain, je m’en vais, je meurs», que l’auteur du recueil de poésies «Muendu Murime : Le voyage du cœur», a offert deux mois de pause aux amoureux des lettres réunis au sein du «Club Lyre». La jeune auteure qui prône l’amour des siens et l’intérêt de se connaître soi-même avant de prétendre vouloir apprendre de l’autre, a choisi des évènements tirés des faits de société pour parler des valeurs et des faiblesses des relations humaines. «Dans tout type de relation d’amour, il faut que chacun sache ce qu’il est prêt à payer, ce qu’il est prêt à donner et aussi à recevoir. Tant qu’on n’a pas bien encadré l’amour, il est forcément source de désenchantement», a déclaré Muetse Destinée Mboga.
Le recueil autobiographique de 238 pages, reposant sur six nouvelles, peint l’expression de l’attachement, liens, manques et regrets aux proches, vivants ou disparus, mais aussi les conséquences de certains mauvais choix de vie qu’embrassent certaines personnes, soit par conformisme, soit par naïveté. Une façon également pour l’auteure de rendre un hommage à son père, de qui elle tient le titre «Demain, je m’en vais, je meurs». «C’est l’histoire de la mort de mon père, donc comme je l’ai vécu. Donc demain, je m’en vais, je meurs, c’est le dernier message que j’ai reçu de lui par rêve», a témoigné l’auteur.
Pour les membres du Club Lyre, les orientations proposées par Muetse Destinée Mboga dans son œuvre pour aspirer à l’amour véritable et pur ne relèvent pas de la magie et devront être perçues comme des apports à la vie quotidienne. Elles méritent d’être observées. «L’amour est circonstanciel et environnemental. C’est un sentiment universel. Tout le monde peut aimer et aussi arrêter d’aimer», a indiqué l’auteure.
Après un premier round plutôt satisfaisant pour le président du club, la famille Lyre s’est donnée rendez-vous pour septembre prochain, avec au titre des innovations : l’attribution d’un prix littéraire devant permettre de sanctionner les fins des saisons à venir ; la mise en place d’une stratégie de ciblage des futurs auteurs dans le but de susciter de l’engouement auprès des publics… «La présence régulière des participants n’est pas toujours enregistrée et pour ce fait, nous songeons nous essayer dans le ciblage des invités pour susciter de l’engouement auprès du public. Outre ces faiblesses que nous veillerons à améliorer, nous sommes satisfait des rencontres entre les écrivains et le public ainsi que de la découverte de la lecture des œuvres présentées», a confié Rodrigue Ndong.
3 Commentaires
Que de beaux moments, la littérature c’est quelque chose quoi.
Une tres bonne chose la littérature nous enseigne et nous édifie .
La littérature est la mère des sciences, elle nous enseigne .