À l’initiative des fils et filles du département, la 3e édition de la «Ligue des champions du Woleu» est annoncée du 1er au 15 août prochain, sous le sponsoring du Dr Guy Patrick Obiang Ndong et d’autres cadres du Parti démocratique gabonais (PDG) de la circonscription.  32 équipes sont en lice.

Le comité d’organisation présentant les différents trophées, le 27 juillet 2022, à Libreville. © Gabonreview

 

Moment du tirage au sort. © Gabonreview

Attendu depuis plusieurs mois, le coup d’envoi de la 3e édition de la «Ligue des champions du Woleu» au nord du Gabon sera donné le lundi 1er août prochain. L’annonce a été faite mercredi 27 juillet à la faveur du tirage au sort organisé à la mairie du 6e arrondissement de Libreville.

Pour cette édition, la compétition se déroulera durant 15 jours sur 9 stades différents. 32 équipes sont en lice. Le 1er et le 2e arrondissement de la commune d’Oyem ainsi que les cantons Bissok, Ellelem, Kyé, Nyé et Woleu constituent les 6 groupes de cette compétition de football organisée par les filles et fils du Woleu et sponsorisée par Dr Guy Patrick Obiang Ndong en sa qualité de membre du conseil permanent du bureau politique du PDG, et d’autres cadres du parti d’Ali Bongo.

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Il s’est également agi, lors de la cérémonie du tirage au sort, de recueillir les listes des joueurs pour chaque équipe en lice, de faire viser le règlement intérieur de la compétition par chacun des responsables de ces 32 équipes et de présenter les différents trophées à remporter. Au terme de la compétition, le champion remportera 1,5 million de FCFA, le finaliste 1 million et 500.000 FCFA pour le 3e. Il est prévu plusieurs autres récompenses, dont celles du meilleur joueur de la compétition, du fair-play.

S’il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit du principal sponsor, Brice Akoue Ovono, président du comité d’organisation, a également expliqué que cette compétition, qui comporte plusieurs innovations par rapport aux deux précédentes éditions, vise à lutter contre l’exode rural et l’oisiveté chez les jeunes originaires des villages qui y prennent part. «À l’époque, c’étaient les danses qui nous ramenaient dans les villages ou les  petits tournois de foot et quelques activités culturelles ; aujourd’hui, ces activités ont presque disparu ;  nous voulons les ramener ces activités», annonce-t-il.

 

 
GR
 

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