Libreville : réouverture de la route de l’arboretum de Sibang

Le général de division Flavien Nzengui Nzoundou a effectué une visite surprise sur le chantier du bassin versant de Terre Nouvelle pour évaluer l’avancement des travaux. Il a annoncé la réouverture imminente de la route de l’arboretum de Sibang, tout en réaffirmant l’autorité de l’État face à des obstacles persistants.

Les travaux de la route de l’arboretum de Sibang, le 28 décembre 2024. © D.R.

Le 28 décembre 2024, le ministre des Travaux publics, le général de division Flavien Nzengui Nzoundou, a effectué une visite inopinée sur le site du projet du bassin versant de Terre Nouvelle, en cours d’aménagement dans sa deuxième phase. Cette descente sur le terrain visait à évaluer l’état d’avancement et la qualité des travaux.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des actions du gouvernement de transition, visant à superviser et vérifier les chantiers en cours. À cette occasion, le ministre a annoncé une nouvelle très attendue par les usagers : «Je voudrais donc aujourd’hui annoncer aux usagers de cette route que d’ici le 31 décembre cette voie sera rouverte aux usagers». Cette déclaration concerne la route de l’arboretum de Sibang, fermée pour permettre la construction d’un ouvrage facilitant le ruissellement des eaux pluviales.

Cependant, le projet rencontre une difficulté majeure liée à l’occupation illégale d’une parcelle sur l’emprise du chantier. Le ministre a dénoncé l’attitude de cette personne, rappelant que «sur une centaine de compatriotes, tout le monde est parti sauf elle». Il a ajouté : «nous ne saurons sacrifier la construction d’un bassin versant pour mettre le maximum à l’abri des inondations parce que madame Mengue s’oppose. Pour l’autorité de l’État, c’est un petit problème, elle sera déguerpie».

Le ministre a souligné l’importance de respecter l’autorité de l’État et a promis une intervention rapide pour résoudre ce problème. «La force reste à la loi», a-t-il affirmé, exprimant sa détermination à voir les travaux se poursuivre sans entrave.

Financé par la Banque islamique de développement (BID), le projet est exécuté par SOGEA-SATOM et supervisé par le consultant CIRA sous la direction de l’Unité de Coordination des Études et Travaux (UCET). L’objectif principal est de réduire les risques d’inondations, un défi majeur pour cette région.