Libreville : l’Hôtel de Ville rassure sur la disponibilité des timbres
Décriée par de nombreux usagers ces derniers jours sur les réseaux sociaux, la pénurie supposée de timbres à l’Hôtel de Ville n’existerait pas en réalité, à en croire les autorités municipales qui évoquent plutôt une situation liée à la gestion habituelle des stocks.
Ces derniers jours, plusieurs usagers des mairies de Libreville n’ont pu poursuivre leurs démarches administratives en raison d’un manque de timbres au moment de la légalisation de leurs documents. Beaucoup de sont laissés dire que l’Hôtel de Ville faisait face à une pénurie. Il n’en serait rien, selon le Receveur municipal en charge des finances qui a tenu à apporter des précisions ce mardi 22 octobre.
À en croire Léon Démaillord Obiang Mboulou, «les timbres nécessaires sont disponibles au trésor municipal et sont régulièrement distribués aux régisseurs affectés dans chaque mairie d’arrondissement». Aucune pénurie de timbres n’affecterait donc le service de légalisation des documents administratifs ; et «en cas de forte demande, des mesures sont systématiquement prises pour éviter toute rupture d’approvisionnement».
Une situation normale
Le Receveur municipal en charge des finances de la mairie de Libreville explique que la situation actuelle est la conséquence d’un processus normal de gestion des stocks. «Le sentiment d’un manque de timbres peut parfois survenir lorsque l’agent régisseur général doit procéder à un reversement au trésor municipal avant de renouveler son stock. Cette étape administrative peut temporairement donner l’impression d’une pénurie», précise-t-il.
À l’Hôtel de Ville où l’on assure que tout est fait pour servir au mieux les usagers, on soutient que le Délégué spécial chargé de la gestion de la commune de Libreville, le général Jude Ibrahim Rapontchombo, veille à ce que les services municipaux restent pleinement opérationnels. Aussi, s’est-il donné pour mission de «garantir aux populations un accès fluide aux timbres et à l’ensemble des prestations administratives de la commune».
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