Le Samu social a organisé le 6 mars à Libreville, une journée portes ouvertes. Une occasion pour la structure humanitaire de présenter aux visiteurs son matériel médical ainsi que son mode de fonctionnement.

Le public a été édifié sur le fonctionnement du Samu social à l’occasion d’une journée portes ouvertes de la structure humanitaire, le 6 mars 2022 à Libreville. © D.R.

 

Intervenant auprès de divers publics vulnérables, le Samu social gabonais a décidé de s’ouvrir au public. La structure humanitaire a organisé le 6 mars à Libreville, une journée portes ouvertes. Occasion pour les visiteurs de connaitre les prestations offertes par le Samu, de l’accueil à l’orientation chez le médecin, en passant par le laboratoire, la salle d’examen d’imagerie médicale, jusqu’au bloc opératoire de l’ophtalmologie.

«On veut montrer aux Gabonais avec quels matériels, quels appareils médico techniques ultra moderne nous pouvons les soigner, tout le monde ne le sait pas et même dans le million de personnes comptabilisées, tout le monde ne sait pas qu’on a tout ça, puisqu’ils ont vécu avec nous sur une spécialité donnée», a affirmé le patron du Samu Social sur Gabon 1ère. «Donc il fallait que tout le monde voit aujourd’hui la capacité d’action, d’accès aux soins, de prise en charge strictement gratuite, ou dans le cadre de la médecine de proximité», a ajouté Wenceslas Yaba.

Le Samu social gabonais intervient auprès des personnes âgées, femmes seules (avec ou sans enfant), enfants isolés, personnes en situation de détresse physique ou psychologique, femmes victimes de violences. Il propose aux usagers un «numéro vert», un «hébergement d’urgence», une «équipe mobile d’aide», un «centre de santé médico-psychologique» et des «actions de plaidoyer». Au cours de cette journée portes ouvertes, le Samu social gabonais n’a pas manqué de présenter sa stratégie de travail.

«La première chose à faire c’est toujours téléphoner au 1488 et nous allons chez vous, la deuxième c’est ce qu’on appelle les urgences sanitaire sociale de proximité, la troisième stratégie qui est la plus prisée par les Gabonais c’est les missions médico humanitaire et la quatrième stratégie c’est cette capacité à faire de la néonatologie, nous occuper des enfants et permettre aux femmes de ne pas payer 150 ou 200 000 francs CFA  par jour par couveuse. Je tiens à vous dire solennellement que le Samu social vous montre qu’on peut faire des choses énormes avec très peu d’argent, ou presque rien et parfois rien du tout, mais avec la volonté du cœur et un peu d’idée on arrive avec des résultats», a expliqué Wenceslas Yaba. Dans quelques semaines, la structure humanitaire va inaugurer la première salle de scanner gratuite au Gabon.

Auteur : Marie Liliane Obouka

 
GR
 

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