Libreville : le propriétaire du premier Barber Car se fait voler son business en plein centre-ville

Au pays où les nouvelles autorités encouragent les jeunes Gabonais à opter pour l’auto-emploi face à la saturation de la fonction publique, Éric Adjayeno, coiffeur-barbier et visagiste, concepteur du Barber Car, un salon de coiffure mobile, vient de perdre son investissement à la suite d’un vol et de la destruction de ses biens en plein centre-ville de la capitale.

Le «Men Design», le premier salon de coiffure mobile du Gabon, a subi un vol et des actes de vandalisme. © D.R.

Un investissement estimé à quelques millions de francs CFA. Des milliers d’heures de travail et une quête de clients de tous les instants qui avait fini par lui conférer une certaine reconnaissance auprès de ses clients fidèles. Éric Adjayeno, coiffeur-barbier, visagiste et concepteur du Barber Car, le tout premier salon de coiffure mobile du Gabon, devra tout recommencer pour relancer son affaire. Ce jeune compatriote a été victime d’un vol en plein centre-ville de Libreville dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 août.

Selon l’inventaire réalisé par l’entrepreneur, qui a déposé plainte contre X au commissariat central, il s’agit de son fauteuil, de l’écran de télévision qui a été soigneusement démonté pour ne laisser que la coque arrière. Le système solaire et les batteries qui lui permettaient d’alimenter ses machines, dont presque toutes ont été dérobées, ont également été emportés par le malfrat.

Vue de l’intérieur du véhicule après le passage du malfrat. © D.R.

En plus du vol de cet équipement, Éric Adjayeno informe que plusieurs biens ont été détruits à l’intérieur de son véhicule. Il y voit une façon pour le cambrioleur de se venger du fait qu’il n’est pas parvenu à les dérober, à moins que cet acte ait été motivé par la jalousie ou la volonté d’un potentiel concurrent. Tout reste à voir. En attendant, le Men Design est sur cale. D’autant plus que le «voleur» a aussi pris le soin d’endommager le mécanisme qui permettait au véhicule de démarrer.

«C’est un investissement énorme qui a été détruit», déplore le jeune entrepreneur disant attendre que justice soit faite.