Informé des sinistres qui ont frappé des établissements scolaires publics du Grand Libreville alors qu’il effectuait, le jeudi 2 février, la visite des structures sanitaires et de protection sociale de la capitale gabonaise, le Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze s’est promptement rendu à l’école publique de Lalala 1 et d’Ambowé. Avec les responsables des départements ministériels concernés et du maire de Libreville, il s’est enquis de la situation, exprimé sa compassion au corps enseignants et aux apprenants avant d’envisager les solutions pour mieux aborder l’avenir. Mais en attendant, les cours sont suspendus dans les structures affectées.

Le Premier ministre et sa délégation à l’école publique d’Ambowé, dans le 1er arrondissement, le 2 février 2023. © Gabonreview

 

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Les écoles publiques de Lalala1 et d’Ambowé ont fait les frais du fort orage qui s’est abattu le 2 février sur la capitale gabonaise. Des vents violents, accompagnés de fortes précipitations, ont emporté les toits de plusieurs bâtiments dans ces établissements scolaires pourtant fréquentés par les élèves. Mis au courant, le Premier ministre s’est rendu sur les lieux du sinistre, rejoints par le ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoutoume-Leclerc et sa déléguée, Aubierge Sylvine Ngoma, ainsi que le maire de Libreville, Christine Mba Ndutume-Mihindou.

«Nous avons été informés par ma collègue, madame la ministre de l’Éducation nationale et par madame la maire de Libreville des sinistres qu’il y a eu sur plusieurs écoles. Nous sommes donc allés regarder du côté de Lalala où l’école publique a perdu sa toiture. La toiture a d’ailleurs volé sur la voie publique», a déclaré le chef du gouvernement. 

À l’école publique de Lalala 1, l’orage a surpris les enfants dans les salles de classe. Le toit d’un bâtiment a littéralement été arraché et déposé sur la chaussée, endommageant les câbles électriques, de téléphonie et un véhicule. Une partie de la charpente s’est retrouvée coincée sur la cime d’un arbre. Les pompiers, les forces de l’ordre et de sécurité, ainsi que la Croix rouge gabonaise se sont déployés pour apporter les premiers secours et dégager les décombres. Ici, il y a eu plus de peur que de mal.

Après le constat à Lalala, le patron de l’administration gabonaise s’est rendu à Ambowé dans le 1er arrondissement. «Nous sommes venus ensuite à Ambowé. Mais, il y a également une école à Owendo et plusieurs autres dégâts à travers le pays», a fait constater le chef du gouvernement. 

Déployés sur ces zones de sinistres, le Premier ministre et sa délégation ont voulu constater l’étendue des dégâts et faire des propositions pour la réhabilitation, la reconstruction de ces différentes salles de classe dans les brefs délais. Il est également question de voir le type de soutien à apporter aux enfants psychologiquement atteints et qui ont dû «perdre du matériel, des équipements, des fournitures». Il s’agit également voir ce pourrait être fait pour les enseignants. 

À Ambowé, un enfant a été blessé lors de ce drame. Mais ses jours ne sont pas en danger. Toutefois, pour Alain-Claude Bilie-By-Nze, il faut dans tous les cas suspendre les cours du fait que les salles de classe sont désormais sans toitures. «Il y a ce qui est visible. Mais il y a certainement des salles de classe qui ont été touchées. Il faut bien évaluer pour la sécurité des enfants et des enseignants. Pour l’heure, le principe de précaution veut qu’on suspende les cours dans ces écoles», a-t-il indiqué.

 
GR
 

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