Lancée le 9 juillet, l’opération de remplacement de la canalisation sur l’axe Lac Bleu-Station Petro Gabon aux Charbonnages, dans le 1er arrondissement de Libreville, coûte environ 600 millions de francs CFA à l’État gabonais, selon le gouvernement.

Le coût de l’opération de remplacement de la buse des Charbonnages «est approximativement de 600 millions de FCFA». © Gabonreview

 

Arnaud Calixte Engandji-Alandji et Franck Nguéma, sur le chantier des Charbonnages. © Facebook/Franck Nguéma

D’abord évalué, dimanche, à 4,2 milliards de francs CFA par Franck Nguéma, qui s’est rendu sur le chantier en compagnie de son collègue des Infrastructures, ces dernières heures, le coût de l’opération de remplacement de la canalisation sur l’axe Lac Bleu-Station Petro Gabon aux Charbonnages est passé, selon le même ministre de la Culture et des Sports, à 379 millions de francs. Seulement, si Franck Nguéma a reconnu son erreur, ce lundi 15 juillet, le ministère de l’Équipement, des Infrastructures et des Travaux publics a souhaité rectifier le tir sur le coût plus ou moins exact de ce chantier.

À en croire le département dirigé par Arnaud Calixte Engandji-Alandji, le coût de l’opération de remplacement de cette buse «est approximativement de 600 millions de FCFA». Cette somme prendrait également en compte les aménagements des voies de contournements et réparation des zones dégradées aux Charbonnages.

Lancés le 9 juillet par l’entreprise française Colas, sous la supervision de L’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), ces travaux devraient permettre d’en finir avec les inondations enregistrées ces dernières années sur cet axe, et de trouver une solution au phénomène des embouteillages sur ce même tronçon. Selon Frédéric Emane, le directeur adjoint des opérations à l’ANGTI, ces travaux visent davantage à prévenir «le risque de rupture totale de la chaussée» au niveau de la zone dite Lac Bleu. Le chantier est censé s’achever le 15 octobre prochain.

 
GR
 

5 Commentaires

  1. Tagomago dit :

    Cela fait un moment que l’on connait la fuite, je me rappelle qu’en 2013, peu de temps après le chantier de la buse ça fuyait déjà, on voyait la fuite couler, sortir d’un pierré maçonné d’un dalot net net à droite sur le bas coté au lac bleu!

    600 Millions…. ça fait mal! à ce prix là elle doit être en bronze plaqué or pour un travail qui devrait être sous garantie.
    .
    Je ne comprends pas…. n’est ce pas la buse d’addiction d’eau en fonte qui avait été installée il y a à peine 6 Ou 7 ans qui va de Nzeng au camp de Gaulle??? C’est pour ainsi dire neuf… Colas ou Vinci/Satom avaient fait le chantier!
    .
    Une buse qui doit durer entre 80 et 100 ans ?
    Ne serait-elle pas encore sous garantie ?
    .
    La défaillance ne serait-elle pas due à une pause défectueuse ? Qu’en est-il de la garantie décennale (10 ans)sur la main d’œuvre ?
    Il y a t-il eu maque de garantie… mais ce n’est pas un poulailler dont on parle ici mais d’un ouvrage d’art censé durer 100 ans et pas de garantie décennale ??? Cet ouvrage n’a t il pas été co-financé par l’Union Européenne? je pense que oui, donc garantie obligatoire sur les matériaux et sur la main d’œuvre ?
    …. Les couts:
    Le gravier de calcaire de remblais en place, matériau et main d’œuvre c’est 75 000 le M3. Le goudron tout compris préparation matériau et main d’œuvre c’est 100 000FCFA la tonne soit 250 000FCFA le M3. Densité équivalente du béton donc 250 000FCFA le M3. (donc calculer surface X épaisseur pour avoir volume)
    .
    Prix Buse: à déterminer mais la fonte n’est pas excessivement chère même pour du pont à mousson (top qualité)des buses il devaient y en rester…
    .
    Mobilisation et dé-mob + barrières de protection = 5% du cout du chantier
    démolition en étant généreux 50 000 000Fcfa
    .
    Avec ce peux de chiffres vous pouvez calculer le prix plus ou moins 10%
    .
    Mais en réalité, la réparation ne devrait pas couter 1 seul centime.
    .
    L’ANGTI dort ça on le sait et depuis le 1er jour, il n’ont jamais rien accompli et Bechtel n’a fait que plumer le Gabon avec son contrat à 2,7 fois les couts directs de main d’œuvre et d’expertise!!!!
    .
    Le ministre doit lui aussi dormir,
    soit il prend, réparation gratuite mais partage des 600 millions avec l’entreprise ???? Ca ne serait pas la première fois…
    .
    Même s’il n’y a pas eu de garantie décennale inscrite dans le contrat, ce que je doute… si c’est une buse défectueuse c’est le fabriquant qui paye car lui à une garantie d’au moins 15 ans sur ce type de produits.
    Si c’est du à la pause, il suffit d’un petit procès pour vice de forme/ non respect des règles de l’art… Qui sait l’expatrié de surveillance et de contrôle était peut être en rotation ou malade… mais ça c’est le problème de l’entrepreneur donc à lui de réparer.
    .
    SVP Journalistes renseignez vous, je veux aussi dire renseignez nous. Merci.

  2. Le contribuable dit :

    Cette imprécision sur le coût réel de la nouvelle suscite beaucoup d’interrogations chez les contribuables.
    Comment expliquer que le changement d’une bises (oh pardon ! Petite buse) puisse coûter autant d’argent quand on sait que dans d’autres cieux, ces travaux auraient coûté 3 fois moins chers.
    Pourquoi c’est toujours colas , socoba et entraco (3 bras cassés ) à qui on confie les toujours les voies de lbv? Ces sociétés sont championnes dans la surfacturation, la lenteur, le baclage,…. L’État ne leur refuse rien; même pas des garanties sur une longue durée; Pas de pénalités ou astreintes journalières en cas de retards dans le délai de livraison.
    Enfin cette confusion montre bien que l’Etat aurait tout à gagner en professionnalisant des achats. Cela passerait par la formation et la création d’un corps d’acheteurs publics.

    Beaucoup de pays ont compris que les meilleures façons de faire des économies et d’offrir des services performants à leurs usagers, passent inéluctablement par la création d’un corps d’acheteurs publics formés aux meilleures pratiques d’achats.

    • Tagomago dit :

      @ Contribuable
      Pour votre info:
      Entraco à été coulé par le très corrompu Henri Ohayon du temps ou il était à la tête de l’ANGT. Simplement par ils lui ont dit qu’il n’avait pas le droit de mettre son nez dans leurs affaires et de bien vouloir apprendre à lire un contrat en français… Vexé et piqué dans son orgueil, petit chef Ohayon à simplement réussi à bloquer tous leurs payements et ils ont mis la clef sous la porte.
      Pour Baloche et son groupe de SOCOBA-EDTPL, l’histoire est presque identique.
      Quand aux Colas,Bouygues, Vinci/Sobea et la pire de toute Eiffage. Ces sociétés françaises ne sont en Afrique que pour générer du cash pour soudoyer les politiciens Français pour avoir de GROS contrats bien juteux en France… (car il est impossible de générer des bénéfices donc de l’argent sous forme de CASH en France)

  3. Patrick ANTCHOUET dit :

    Depuis qu’il est au gouvernement, Franck Nguema, grisé par le succès, se croit permis d’intervenir sur tout. Et ensuite, on assiste à des rétropédalages chez le nouveau converti.

  4. Moi dit :

    TagoMago tu t’y connais bien en matière de construction il bsemble. Une buse la moyenne de taille coûte 80,000cfa, je sais pas pour le rest mais celle là j’en ai acheté. Cependant pour un travail aussi simple ces entreprises charges des sommes exorbitante. Ya mieux à faire avec l’argent du contribuable, le problème est que ces gens là sont habitués à leurs manigances donc espèré un travail de qualité et contrôlé à la livraison n’est pas possible, on saurait qui a encore volé. Les entreprises de construction dans ce pays n’ont pas d’ingénieur en génie civil ça je peux mettre ma main à coupé car la qualité du travail est tjr piètre,ils prévoient jamais rien, tout ce qui est réalisé dans ce pays ressemble à du travail d’amateurs. J’ai vue chez les autres des travaux plus compliqué mettre beaucoup moins de temps, prendre beaucoup moins d’argents et surtout de qualité tjr supérieur. Je doute de ces gens là. Quelque part ya un voleur qui aura sa part des 600

Poster un commentaire