Libreville, épicentre international de l’Anti-braconnage
Les Ambassades des États-Unis d’Amérique (USA) au Gabon et en République centrafricaine, en partenariat avec le gouvernement gabonais et le Département d’État américain, organisent un atelier de trois jours en Afrique centrale en réponse à la gravité croissante du braconnage et du trafic des espèces protégées en voie de disparition dans la région.
Ces assises organisées autour de «L‘Atelier sous-régional pour l’Afrique centrale sur le trafic d’espèces animales et le démantèlement des réseaux illicites transnationaux», enregistrent la participation de 100 à 150 délégués ; essentiellement des responsables issus du gouvernement et des forces de l’ordre en provenance du Cameroun, de la République centrafricaine, du Gabon, du Tchad, du Congo, de la République Démocratique du Congo et de la Guinée Equatoriale, ainsi que certains dirigeants d’organisations environnementales œuvrant activement sur le plan régional.
Selon un communiqué de l’ambassade des USA à Libreville, les ambassadeurs américains Laurence Wohlers (République centrafricaine) et Eric Benjaminson (Gabon) co-présideront l’atelier qui se déroulera à la cité de la Démocratie de Libreville. Le Président gabonais, Ali Bongo Ondimba est attendu à l’ouverture des travaux à l’occasion de quoi il prononcera un important discours soulignant les efforts de son gouvernement vers l’éradication de l’exploitation illégale des ressources naturelles.
Les organisateurs indiquent que «L’atelier est une réaction aux préoccupations croissantes de la communauté internationale pour l’application de la loi concernant les menaces posées par les réseaux criminels et illicites qui pratiquent le braconnage et le trafic d’espèces protégées en voie de disparition, en particulier des éléphants». En outre, relèvent-ils, «Le braconnage et le trafic d’espèces sauvages sont des activités criminelles lucratives qui sont étroitement liées à d’autres réseaux illicites compromettant la sécurité et la stabilité des économies en Afrique centrale, ce qui entrave les stratégies de développement durable, dont les efforts visant à préserver les ressources nationales et à promouvoir l’écotourisme dans la région.»
Cet échange de renseignements entre les représentants des forces de l’ordre et les responsables de la lutte contre le braconnage en Afrique centrale est une étape importante vers le renforcement des stratégies locales et régionales et vers la création de plateformes de collaboration pour lutter contre le braconnage et le trafic. Les participants issus d’organisations internationales telles qu’INTERPOL, CITES, et TRAFFIC recommanderont les meilleures pratiques à mettre en œuvre.
En réunissant des participants internes et externes à la région, l’atelier offrira la possibilité à l’Afrique centrale d’explorer l’éventuel établissement d’un Réseau régional de lutte contre la fraude en matière d’espèces sauvages, se joignant ainsi à un système mondial de réseaux régionaux comprenant l’Asie du Sud-Est, l’Asie du Sud et l’Amérique centrale.
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