Ce mercredi 30 octobre, le délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Libreville et l’ambassadeur des États-Unis au Gabon ont signé le protocole d’entente pour le renouvellement d’un accord existant depuis le 30 novembre 2018. Celui-ci concerne l’American Corner de Libreville, un espace culturel ouvert gratuitement au public.

Chaleureuse poignée de main entre Vernelle T. FitzPatrick et Jude Ibrahim Rapontchombo après la signature. © GabonReview

 

«C’est un véritable honneur pour moi d’être parmi vous aujourd’hui pour la signature de ce Protocole d’accord, qui renouvelle notre partenariat pour l’American Corner à Libreville», a déclaré ce mercredi 30 octobre, Vernelle T. FitzPatrick, l’ambassadeur des États-Unis au Gabon. «Plus qu’un engagement formel, cet accord représente la pérennisation de l’esprit de coopération, d’apprentissage et de respect mutuel qui lie les peuples américain et gabonais», a ajouté la diplomate américaine qui pour ainsi dire, signait le protocole avec Jude Ibrahim Rapontchombo, le délégué spécial en charge de la gestion de la commune de Libreville.

Situé à Glass dans le 4e arrondissement, l’American Corner est un espace d’apprentissage, d’échanges culturels et de dialogue, permettant d’accéder à des ressources pédagogiques gratuites et à des ateliers. Un lieu d’apprentissage de la langue anglaise et un cadre offrant des occasions d’établir des rapports avec les États-Unis. Il a accueilli depuis son ouverture, 6 000 personnes participant chaque année aux programmes du Corner, sans compter les dizaines de personnes qui s’y rendent quotidiennement de leur propre chef pour obtenir des informations, accéder à des ressources ou effectuer des recherches.

Jude Ibrahim Rapontchombo et Vernelle T. FitzPatrick signant le protocole d’entente. © GabonReview

«Ces interactions jettent les bases d’une compréhension et d’une coopération qui vont au-delà des frontières», a estimé Vernelle T. FitzPatrick pour qui le Corner témoigne de l’engagement durable du Gabon en faveur de l’éducation et de l’autonomisation des jeunes. Jude Ibrahim Rapontchombo parle d’«un projet très important pour la ville de Libreville parce qu’il participe à l’échange culturel avec les États-Unis au profit des populations et particulièrement des jeunes qui s’y rendent pour faire des recherches gratuitement». Il a dans sa démarche, émis le vœu de voir cette coopération se pérenniser et se diversifier dans le temps «par exemple en mettant en place une feuille de route conjointe».

Laquelle, devrait faire évoluer le cadre de travail et le rendre permanent. «Dans les semaines à venir, nous renforcerons nos relations avec la ville grâce à une nouvelle initiative associant le délégué spécial de Libreville et d’autres délégués spéciaux gabonais à des homologues américains afin de discuter, ici à Libreville, des défis et opportunités qu’implique la gestion de villes trépidantes et dynamiques», a annoncé Vernelle T. FitzPatrick remerciant entre autres, les volontaires qui rendent la gratuité des programmes de l’American Corner possible.

 
GR
 

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